MARINS SAINT PIERRE QUIBERON

SAINT PIERRE QUIBERON
SPQMAM

AUDO Félix Joseph

Second maître au 5e dépôt des équipages de la flotte de Toulon, MPLF le 23/09/1917 disparu en mer lors du naufrage du paquebot le « MEDIE » torpillé par un sous marin au torpillé par le sous-marin UC 27 (OL Gerhard Schulz) en Méditerranée dans le SSW de Minorque, lors d’un voyage Malte – Marseille avec une cargaison de munitions.

Medie

Information :

Le récit du commandant

 » Le MEDIE naviguait en convoi avec l’EMPIRE et le BISKRA, escorté par le HALLEBARDE. Il avait dû diminuer sa vitesse pour tenir la formation.
Vers 09h30 le 23 Septembre 1917, un choc violent suivi d’une détonation formidable ébranla tout mon être. Dans la seconde qui suivit, je perçus une série de 8 à 10 détonations en chapelet. Regardant vers l’arrière, je vis, succédant à une immense flamme rouge intense et serpentante, une épaisse fumée verdâtre. MEDIE s’était affaissé sur l’arrière, l’avant haut relevé. L’arrière du navire, au milieu d’une projection de multiples objets semblait sauter.
Je mis le transmetteur sur stop, mais j’ignore si cet ordre a pu être exécuter. La catastrophe était irrémédiable. La TSF était hors service. J’assistai, debout sur le pavois de passerelle tribord, en me tenant au montant de tente à l’agonie du MEDIE. Ce fut très court et tragique. Je fis amener les embarcations, couper les saisines des radeaux. Chacun travaillait sans affolement; le second et le bosco amenaient le youyou; un matelot du D’ENTRECASTAUX larguait posément la saisine de la baleinière.
Sur le gaillard, trente soldats indigènes, massés à tribord, étaient terrorisés par l’apiquage. Je leur criai de sauter à la mer. Mais les malheureux, inertes, accrochés les uns aux autres en une seule grappe furent précipités dans le vide et vinrent s’écraser sur le fronton du château.
Le navire se trouva à la verticale, continuant son mouvement d’enfoncement et je me retrouvai à l’eau. J’entendis le bruit sourd de l’explosion des chaudières et, majestueusement, parfaitement droite, la masse du MEDIE s’enfonça dans la mer ».

BELZ Adrien Marie

Second maître sur le chalutier patrouilleur auxiliaire « KERYADO »,  affecté à la division des patrouilles de Gascogne, MPLF le 02/05/1917 disparu en mer avec le chalutier.

Information :

Le 2 mai 1917 à minuit 30 à environ 12 milles dans le N.O de l’ile d’YEU, alors qu’il escorte un convoi de voiliers il est frappé par une torpille sur l’arrière, il coule instantanément. Un seul homme d’équipage va sortir vivant de cette tragédie. Le U-BOAT fait surface quelque instants plus tard et arraisonne l’Yvonne, le capitaine du voilier est appelé à bord avant que son bâtiment soit coulé à l’explosif. Les trois autres bateaux subissent le même sort une fois pillés par les sous-mariniers allemands. Les équipages regagnèrent l’ile d’YEU a bord des embarcations de sauvetage, sauf l’équipage de l Yvonne qui va subir un interrogatoire musclé avant d’être libéré quelque heures plus tard.

Adrien BELZ a été cité deux fois dont une sur le torpilleur BOREE.

CANO René André

Information

Novice sur le 4 mâts  PACIFIQUE 3, MPLF le 21/10/1916 lors d’une traversée Penarth (Pays de Galles) – Port Arthur (USA)

Quatre-mâts barque en acier de 3450 tpl construit en 1883 au chantier Thomson de Glasgow sous le nom de KNIGHT OF SAINT-MICHAEL. Racheté en 1897 par la maison Bordes et rebaptisé PACIFIQUE 3. Premiers voyage sur l’Inde (Calcutta), puis voyages de nitrate-charbon sur le Chili et de blé sur la Californie [A noter une traversée Chili – La Pallice effectuée en 76 jours. (C’est l’histoire de la course avec l’Allemand ATHENE)]. En 1902, allant de Newcastle/Tyne à Valparaiso, il essuie un terrible ouragan au cap Horn et doit entrer en relâche à Montevideo avec le pont rasé, les embarcations broyées et de graves avaries de mâture. Son capitaine, le CLC Charles Leyat, né le 08/07/67 à Fellinger (Haute Savoie) inscrit au Havre, a été enlevé avec cinq hommes par une lame qui a balayé le pont, défoncé la dunette et tout emporté sur son passage.

Pendant la Grande Guerre, PACIFIQUE 3 ne fut pas armé.  En 1916, il fut vendu à l’armement Gaillard, de Bayonne. Il disparut corps et biens au cours d’une traversée Penarth – Port Arthur. Il avait été rencontré pour la dernière fois le 21 Octobre 1916.

Sources : « Mémoire de Marins de l’Armement Bordes » de Brigitte et Yvonnick Le Coat
 » Les derniers Cap-Horniers français » de Louis Lacroix
« Hommes et navires au Cap Horn » de Jean Randier

DIEUMEGARDE Louis Paul

Officier mécanicien sur le cargo minéralier « ‘NIOBEE », MPLF le 11/06/1940 dans le naufrage du navire bombardé par l’aviation allemande.

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Information :

Bombardé par des Stuka de la Luftwaffe, il explose et coule au large du Havre le alors qu’il se rendait à Caen chargé de munitions et avec à son bord plusieurs centaines de réfugiés.Le nombre estimé de victimes est compris entre 800 et 1 200. Son épave1 a été localisée en 2002, sur la côte d’Albâtre.

DIEUMEGARDE René Amboise

Second maître sur le sous marin « LE CIRCE », MPLF le 20/09/1918,  torpillé par un sous marin autrichien sur les côtes autrichiennes.circe

Information :

Au titre du programme 1904, il était prévu de construire deux submersibles type Circé (Q-47), dix sous-marins du type Guèpe (Q-49 à 58), les quatre premiers à Toulon, trois à Rochefort ou Toulon, et deux sous-marins du type Emeraude modifié (Q-59 et 60). Les Q-47 à Q-60 seront effectivement mis sur cale, mais seuls les Q-47 (Circé) et Q-48 (Calypso) seront terminés.

Le 24 mai 1917, le Circé, commandé par le lieutenant de vaisseau de Combourg, sous la menace d’un torpilleur et d’un avion dont il subit l’attaque à la grenade, engage le combat avec le sous-marin autrichien mouilleur de mines U-C24 et le coule (ce sera l’unique fois où un sous-marin ennemi est coulé par un sous-marin français).

Cependant, Le 20 septembre 1918, le Circé sera à son tour torpillé par le sous-marin autrichien U-47 devant Cattaro à 7 milles du Cap de Rodani (mer Adriatique). Le commandant en second, l’enseigne de vaisseau Lapeyre, seul survivant, qui était de quart sur le pont, est fait prisonnier. Ce drame coûtera la vie aux 28 membres de l’équipage. Le lieutenant de vaisseau Henri Viaud Henri, son commandant d’alors, sera décoré de la Légion d’Honneur et de la Croix de Guerre et cité à l’Ordre de l’Armée de Mer.

Texte de la citation :

Après avoir accompli avec succès un grand nombre de missions périlleuses, a été coulé par un sous-marin ennemi près des côtes autrichiennes. [Journal Officiel du 05 Décembre 1918]

EVEN Alfred

Second maître sur le sous Marin « ATLANTE », MPLF le 26/08/1918 des suites de maladie contractée en service à bord du sous marin (tuberculose pulmonaire).

Sous-marin ATALANTE Gisement: 2.2.0.02.33.08.5 carton n° 180

HENRIO Louis AUguste

Matelot fusilier marin au 1er régiment de fusiliers marins, MPLF le 17/10/1915 des suites de ses blessures de guerre à l’hôpital de La Panne (Belgique).

JOSSIC Félix Clément

Matelot sur le cargo charbonnier à vapeur  « NIOBE », MPLF le 16/02/1917,  lors du naufrage du navire torpillé par Le sous marin allemand UC 21

Information :

Rapport du second maître de manoeuvre Henri CASTETS commandant par intérim le chalutier « La MOUETTE »

Pris place en queue de convoi à destination de La Pallice le 16 Février 17.
A 05h20, le QM Garçonnet, de quart, est prévenu par la vigie Le Louarn, matelot, qu’il a entendu un coup de canon sur l’avant du convoi. Fait le branle-bas de combat et chargé les pièces. Aperçu alors un sous-marin qui vient de torpiller NIOBE. Venu sur bâbord et foncé sur l’adversaire en ouvrant le feu. Les deux derniers coups, tirés à 100 m seulement du sous-marin, l’ont touché. J’ai essayé de l’éperonner en passant juste sur l’emplacement où il venait de disparaître.
Combat terminé, avons entendu les appels des naufragés du NIOBE accrochés à des épaves. Mis à l’eau une embarcation armée par les matelots Gilliot, Guen, Le Dantec et Furic. Manœuvré le chalutier et recueilli directement 9 hommes, exténués par la rigueur du temps. Très grand dévouement de l’équipage qui a préservé d’une mort certaine les malheureuses victimes de ce torpillage.

JOSSIN François

Canonnier sur le chalutier transformé en patrouilleur auxiliaire « SAINT »MATHIEU », MPLF le 06/01/1918, torpillé par un sous marin allemand

LE BAGOUSSE René Julien

Matelot affecté à la 1re flottille des forces amphibies de l’Indochine Nord, MPLF le 23/10/1947, tué par éclat d’Obus à Khoan Bo, (Tonkin).

Haïphong.

(LE) BARON Ambroise Anselme

Matelot sur le cuirassé « SUFFREN », MPLF le 26/11/1916, torpillé au large de Lisbonne (Portugal)

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f4/French_battleship_Suffren.jpg

Source : wikipedia.org

Information :

En 1915, le Suffren était le navire amiral d’une escadre de quatre cuirassés français, commandée par le vice-amiral Guépratte, qui participa aux opérations navales dans les Dardanelles. Pendant l’attaque du Détroit des Dardanelles le , le Suffren fut gravement endommagé par l’artillerie ottomane qui causa des voies d’eau, rendant les canons inopérants. Le Suffren dut se rendre à Malte pour effectuer des réparations.

Après avoir participé aux opérations à Gallipoli et à Salonique, le Suffren faisait route vers Lorient pour se ravitailler lorsqu’au large des côtes portugaises, près de Lisbonne, il fut torpillé par un sous-marin allemand U-52 (en), le . Les dégâts qui lui avaient été infligés aux Dardanelles ne lui permettaient d’aller qu’à 10 nœuds, mais le mauvais temps réduisait encore sa vitesse à 9 nœuds ; de plus il était sans escorte au moment de l’attaque. La torpille atteignit les moteurs et le Suffren coula en l’espace de quelques secondes, emportant par le fond ses 648 membres d’équipage.

LE BAYON (LEBAYON) Louis  Hébert Marie

Maître sur le front de mer de Lorient, MPLF le 06/12/1918 à l’hôpital maritime de Port–Louis des suites de maladie contractée en service (grippe infectieuse).

(LE) BLE Jean Marie

Matelot  sur le paquebot « Le TRIGNAC »,  MPLF le 25/02/1916, disparu en mer du Nord au large du bateau feu d’Outer Dowsing alors que le paquebot saute sur une mine.

924_001TRignac

Information :

Par arrêté du Ministre de la marine en date du 20 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 2 avr. 1922, p. 3.653), les marins furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.

LE BOURGES Joseph Marie

Second maître sur le chalutier patrouilleur le » SAINT CORENTIN », MPLF le 20/04/1916 suite au naufrage du chalutier. Le « SAINT CORENTIN » saute sur une mine mouillée par un sous marin allemand devant Dunkerque. Il coule très rapidement, onze hommes disparaissent avec le bâtiment. Tous ont donné le plus bel exemple de sang froid et de courage, [citation à l’ordre de l’armée].

Source Jo Le BOURGES et le mémorial national des marins

Information :

Lancé le 23 novembre 1908, Mis en service en décembre 1908 comme chalutier il est armé par la compagnie lorientaise de chalutage à Lorient également son port d’attache. il est ensuite armé par la Société de la Pêcherie de Kéroman à Lorient en 1935. Il est réquisitionné à Lorient et armé en patrouilleur auxiliaire.
Il saute, le 29 avril 1916, sur une mine mouillée devant le banc du « Snow » devant Dunkerque par le sous-marin allemand UC 6, par 51°03’51 » N et 2°10’48 » E. Il y a onze tués parmi l’équipage.

Liste des marins déclarés morts pour la France

Source Jo Le BOURGES et le mémorial national des marins

 

Le patrouilleur auxilaire ex chalutier le Saint Corentin sera cité à l’ordre de l’armée:

« Chalutier Saint Corentin : A sauté sur une mine allemande, le 29 avril 1916, alors qu’il était en surveillance aux abords de Dunkerque ; a coulé en quelques secondes ; onze hommes ont disparu avec le bâtiment ; tous à bord ont donné le plus bel exemple de sang-froid et d’énergie » (journal officiel du 15 septembre 1919). Cette citation comporte la Croix de guerre avec palme.

Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 12 décembre 1921 (art. 2 ; J.O., 24 déc. 1921, p. 14.007), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire les marins du dragueur Saint-Corentin dont les noms suivent :

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Source : forum.pages14-18.com

LE GUENNEC Jean Baptiste

Maître principal sur le cuirassé « BRETAGNE », MPLF le 03/07/1940 à Mers El Kebir. Le navire est amarré, il est touché par deux obus de 380m/m tirés par la marine anglaise. Jean-Baptiste LE GUENNEC est cité et fait chevalier de la Légion d’honneur.

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Information :

Bretagne : cuirassé construit à Brest en 1916. Après la capitulation signée par le maréchal Pétain, pour éviter qu’elle ne tombe entre les mains des Allemands, Churchill décide de détruire la flotte française qui stationne à Mers-el-kébir (6 km d’Oran) : opération Catapult. Les négociations entre les amiraux Somerville (anglais) et Gensoul (Français) échouent. Le pilonnage par les navires britanniques commence le 03/07 dans l’après-midi.

A 16h59, la Bretagne incapable d’appareiller, touchée de plein fouet par des obus de 380 et de 406, ravagée par les incendies, s’enfonce par l’arrière et chavire presqu’aussitôt entraînant des centaines de marins dans la mort; à 17h09 le cuirassé est couché, avec encore 800 hommes à bord, 200 ne pourront être sauvés et viendront s’ajouter à leurs camarades morts des ravages des obus anglais.

Le Bretagne a péri sans avoir tiré un seul coup de canon. Un bilan fait état de 308 survivants pour 1 320 personnes à bord.

Source : memorial-national-des-marins.fr

LE HYARIC G…

Marin pêcheur à bord de la « SULTANE »,  MPLF en  1942 disparu en mer.

LE STRAT Vincent Pierre

Matelot sur le cargo charbonnier à vapeur  « NOIBE », MPLF le 16/02/1917,  lors du naufrage du navire torpillé par Le sous marin allemand UC 21

Information :

Rapport du second maître de manoeuvre Henri CASTEts commandant par intérim le chalutier « La NOUETTE »

Pris place en queue de convoi à destination de La Pallice le 16 Février 17.
A 05h20, le QM Garçonnet, de quart, est prévenu par la vigie Le Louarn, matelot, qu’il a entendu un coup de canon sur l’avant du convoi. Fait le branle-bas de combat et chargé les pièces. Aperçu alors un sous-marin qui vient de torpiller NIOBE. Venu sur bâbord et foncé sur l’adversaire en ouvrant le feu. Les deux derniers coups, tirés à 100 m seulement du sous-marin, l’ont touché. J’ai essayé de l’éperonner en passant juste sur l’emplacement où il venait de disparaître.
Combat terminé, avons entendu les appels des naufragés du NIOBE accrochés à des épaves. Mis à l’eau une embarcation armée par les matelots Gilliot, Guen, Le Dantec et Furic. Manœuvré le chalutier et recueilli directement 9 hommes, exténués par la rigueur du temps. Très grand dévouement de l’équipage qui a préservé d’une mort certaine les malheureuses victimes de ce torpillage.

LE VISAGE Pierre Louis

Matelot sur le cuirassé le « JEAN BART », MPLF le 29/10/1917 à l’hôpital maritime de Saint Mandrier (Var) de maladie contractée en service (dysenterie).

Image illustrative de l’article Jean Bart (cuirassé, 1911)

Source : Wikipedia

(LE) PENNEC Martin Joseph Marie

Mousse sur le vapeur « POTIERS », MPLF le 28/04/1918, navire torpillé par le sous marin allemand UC 60

Information :

Rapport d’enquête

Aucun périscope n’a été aperçu et le capitaine s’est retrouvé devant une situation qui annihilait toute action comme toute initiative. La commission a constaté l’excellente organisation du bord et la fidèle observation des prescriptions de la navigation : veille, route en zigzag, voilage des surfaces vitrées, rôle des embarcations, vérification des appareils, affichage des points de route, dispositifs de sauvetage ; tout était réglementaire et bien suivi.Le POITIERS possédait quatre cales séparées par des cloisons en bois formées de madriers. Seules étaient étanches les cloisons avant et arrière de la machine.Au moment de l’explosion, le chef mécanicien sortait de sa cabine et se dirigeait vers l’escalier de la machine lorsque le bâtiment s’est englouti. Le premier chauffeur Guéguan fut tué par l’explosion. Le soutier Luca, blessé, put gagner le pont. Il est hopitalisé à Cardiff. Un autre chauffeur put se sauver. Le 3e mécanicien Le Guennet et le chauffeur Rouxel, de quart dans la machine, ont disparu.Tous, officiers comme équipage ont fait preuve de sang-froid et de discipline. Le capitaine a rempli courageusement tous les devoirs qui lui incombaient face à une situation sans issue.Il fait –avec raison- remarquer aux autorités anglaises de Cardiff que le jour de l’attaque, depuis 08h00 jusqu’à 18h00, exception faite d’un dirigeable signalé, aucun chalutier, aucun patrouilleur ne fut aperçu sur son parcours alors que le nombre de bâtiments provenant d’un convoi disloqué aurait pour le moins necessité une surveillance occulte.

RIO Jean Vincent

source: musée maritime de LA ROCHELLE

Matelot pêcheur embarqué sur le chalutier Patrouilleur auxiliaire « GINETTE », MPLF le 20/03/1916 alors que le chalutier saute sur une mine. Jean RIO sera cité et titulaire de la Médaille militaire.

Information :

Ginette – Patrouilleur auxiliaire. Chalutier de 272 tx, administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 7 février 1915 au 20 mars 1916, jour de sa perte. Du 3 octobre 1915 jusqu’à la date de sa perte, il est  affecté aux forces navales de Salonique (Circulaire du 17 décembre 1931 relative à l’attribution de la Médaille commémorative serbe aux personnels militaires et civils de la Marine, Annexe I., §. D. : J.O. 20 déc. 1931, p. 12.904).    Cité à l’ordre de l’armée (J.O. 4 juin 1916, p. 4.933)

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SONNIC Jean Pierre Anatole

Novice sur le cargo « ISÈRE », MPLF le 27/06/1917, torpillé par le sous marin allemand U39 au large de Gibraltar.

 

Source : https://navires-14-18.com/photos/I/ISERE

 

Information :

Rapport du chef mécanicien MINIER

Quitté Barry le 11 Juin avec un chargement de charbon pour Oran et Marseille. Suivi le convoi jusqu’à Penzance et départ de Penzance le 14 Juin à 18h30. Traversée à 7 nœuds avec temps calme.
Le 23 Juin à 08h00, après une ronde dans la machine, je me disposais avec le personnel du 3e quart à continuer la visite du treuil n° 3 lorsqu’une effroyable détonation se fit entendre, suivie d’une gerbe d’eau énorme par le travers de la cale 2 et de la chambre des chaudières. Nous avions été touchés par une torpille. Chacun se précipita aux embarcations qui étaient suspendues en dehors du navire. Nous avons eu à peine le temps de les mettre à l’eau que le navire disparaissait d’un coup, entraînant tous ceux qui étaient à bord et engloutissant et démolissant les deux embarcations.

Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 20 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 2 avr. 1922, p. 3.653), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire :

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Tableau récapitulatif

NOM

Prénoms

Date MPLF

Grade

Lieu

Unité

AUDO

Félix Joseph 23/09/1917 SM En mer au SW de Minorque 5e dépôt des équipages de la flotte de Toulon embarqué sur le paquebot »MEDIE torpillé par un SM

BELZ

Adrien Marie 02/05/1917 SM En mer au marge de l’île d’YEU Chalutier patrouilleur auxiliaire « KERYADO », torpillé par un SM

DIEUMAGARDE

René Amboise 20/09/1918 SM En mer près des côtes autrichiennes. Sous marin « LE CIRCE », torpillé par un SM

EVEN

Alfred 26/08/1918 SM A bord du sous marin de maladie en service Sous Marin « ATLANTE »

HENRIO

Louis Aguste 17/101915 Matelot(fus) A l’hôpital de La Panne (Belgique) des suites de ses blessures au combat 1er régiment de fusiliers marins

JOSSIC

Félix Clément 16/02/1917
Matelot En mer dans le golfe de Gascogne Cargo charbonnier à vapeur « NIOBE »

JOSSIN

François 06/01/1918
Matelot En mer au large de Belle-île Chalutier patrouilleur auxiliaire « SAINT-MATHIEU »

LE BAGOUSSE

René 23/10/19147 Matelot Tué par éclat d’Obus à Khoan Bo, (Tonkin). 1re flottille des forces amphibies de l’Indochine Nord

(LE) BARON

Ambroise Anselme 26/11/1917
Matelot En mer près des côtes portugaises au large de Lisbonne Cuirassé « SUFFRN »

LE BAYON

LEBAYON

Louis Hébert Marie 06/12/1918 M A l’hôpital maritime de Port–Louis de maladie  en service Sur le front de mer de Lorient

LE BOURGES

Louis Marie 20/04/1916 SM En mer devant Dunkerque Chalutier patrouilleur le  « SAINT CORENTIN » coulé par mine

LE GUENNEC

Jean Baptiste 03/07/1940 MP En mer à Mers El Kebir. Cuirassé « BRETAGNE » coulé par la marine anglaise

LE HYARIC

G.. 1942 Marin pêcheur  En mer Chalutier la « SULTANE »

(LE) PENNEC

Mathurin Joseph Marie 28/04/1918
Mousse En mer Vapeur « POITIERS »

LE STRAT

Vincent Pierre 16/02/1917
Matelot En mer dans le golfe de Gascogne Cargo charbonnier à vapeur « NIOBE »

LE VISAGE

Pierre Louis 29/10/1917 Matelot  A l’hôpital maritime de Saint Mandrier (Var) de maladie en service Cuirassé le « JEAN BART »

RIO

Jean Vincent 20/03/1916
Matelot En mer au large de Corfou Chalutier Patrouilleur auxiliaire « GINETTE »,

SONNIC

Jean Pierre Anatole 27/06/1917
Novice En mer au large de Gibraltar Paquebot « ISERE »