CORITON Léonce Joseph Marie
Né le 15/11/1885 à Locoal-Mendon, Fils d’Alexandre Pierre Marie CORITON et d’Anne Marie Philomène NOCOLAS, époux d’Anne Marie PRIOU. N°260 au recrutement de Lorient. Il exerce la profession d’agriculteur.
- Il est incorporé le 08 octobre 1906 au 89e régiment d’infanterie (RI), il est renvoyé en congés le 28 octobre 1908 avec le certificat de bonne conduite, réserviste au 6e RIC (coloniale) et 71e RI . Il est rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 01 août 19014 et rejoint le 271e RI le 04 août suivant. Soldat de 2e classe à la 17e compagnie, il décède dans les environs de Wez (Marne), tué à l’ennemi le 20 octobre 1915.
MPLF le 20/10/1915, acte de décès transcrit à la mairie de Locoal-Mendon le 08 août 1916, le corps est ramené en gare de Vannes le 04 avril 1922 (initialement inhumé dans le cimetière de la ferme des marquises).
Tombe n° 1 [allée centrale partie droite Carré 2 Rang 4]
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GILLOUARD Jean François
La tombe a fait l’objet d’une rénovation par la mairie et le comité du souvenir français en 2018.
Né le 27/3/1882 à Locoal-Mendon, fils de François GILLOUARD et de feu Marie COUGOULAT, marié le 13/9/1913 à Marie Joséphine LE GOHEBEL, Cultivateur il habitera dans le bourg d’Etel en 1909; Matricule n°2886,subdivision de Lorient. (Morbihan)
- Incorporé au 115e Régiment d’infanterie le 15 octobre 1903n matricule 4900, envoyé en congés le 18 septembre 1906, a reçu un certificat de bonne conduite. Il est affecté au régiment d’infanterie de Lorient ou il effectuera deux périodes d’activité, du 26 août au 17 septembre 1909 et du 12 au 28 avril 1912.
- Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il rejoint le régiment de Lorient. Il est affecté successivement au 151e régiment d’infanterie en avril 1905, au 94e régiment en septembre 1905 puis au au 52e régiment d’infanterie en octobre 1915. Soldat de 1re classe, 6e compagnie, il est blessé le 09 août 1916 à Verdun le Chenois (Meuse). Il décède le 04 mai 1918 à quatre heures du matin sur le champ de bataille au Nord-Est de de Bailleul, commune de Oudezeele (Nord), mort au combat.
MPLF le 04/05/1918.
Tombe n° 4 [allée centrale partie gauche carré 3 rang 7]
Biographie détaillée:
Incorporé au au 115e régiment d’infanterie le 16 septembre 1903, il reçoit la distinction de 1re classe le 1er juin 1905 avec le certificat de bonne conduite, il sera affecté au régiment de Lorient. En 1909 et 1912, il effectue des périodes d’exercices au 62e régiment d’infanterie (RI) [26 août au 17 septembre; 12 au 18 avril]. il est rappelé le 1er août 1914 lors de la mobilisation mobilisation générale et rejoint le régiment le 04 août. Il est ensuite successivement affecté au 151e RI le 29 juin 1915, au 97e RI puis au 52e RI le 04 octobre ou il restera jusqu’à sa mort.
Pour la durée de la guerre, le régiment fera parti de l’ordre de bataille de la 27e division d’infanterie. En 1915, le régiment est cité à l’ordre de la 2e armée (commandée par le général Pétain), il le sera une seconde fois en 1917 pour s’être emparé de Pinon en capturant 300 canons et en ayant fait plus de 800 prisonniers. Le régiment reçoit le 09 novembre 1917 la fourragère aux couleurs de la croix de guerre.
Après avoir été blessé le 09 août 1916 à Verdun Le Chenois, il sera tué à l’ennemi le 04 mai 1918 dans le secteur de Locre en Belgique. il aura participé à tous les combats du régiment et mérité les citations et le droit de porter la fourragère.
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GRANDIN René et Alfred (frères)
La tombe a fait l’objet d’une rénovation par la mairie et le comité du souvenir français en 2018.
GRANDIN René Joseph, Marie
Né le 28 mai 1894 à Locoal-Mendon, fils de Alfred GRANDIN (platier) et Maria LE BRAS (marchande de drap), matricule 3098 au recrutement de Lorient
- soldat au 106e régiment d’infanterie à compter du 14 septembre 1914, 2e bataillon, 6e compagnie, il décède le 19 mars 1915 à aux Eparges (Meuse) par suite de blessures. Le 106e d’infanterie a toujours été à la tête de sa brigade et a participé aux très durs combats des Eparges.
MPLF le 19/03/1915, acte de décès transcrit à la mairie de Locoal-Mendon le 30 mars 1916.
Tombe n° 2 [allée centrale partie droite carré 1 rang 6]
Biographie détaillée:
Incorporé au 106e régiment d’infanterie(RI) à compter du 14 septembre 1914, il incorpore un régiment toujours à la tête de sa brigade et participe aux très durs combats des Eparges. Ces combats se sont déroulés dans des conditions extrêmement difficiles, sous la pluie, la neige, dans la boue, sous les coups de l’ennemi et les obus d’artillerie. L’armée française a tenté de au cours de plusieurs assauts de conquérir la crête. Après des pertes très sévères des deux cotés , les français arrivent à prendre pied sur la crête sans pouvoir en déloger totalement les allemands.
Le régiment, durant cette bataille des Eparges de 1915, aura 300 tués, 300 disparus et 1000 blessés, il sera cité à l’ordre de la première armée. René GRANDIN décède aux Eparges le 19 mars des suites de ses blessures.
Pour témoigner de ces violents combats un monument a été érigé sur la crête des Eparges; il porte l’inscription « les revenants du 106e à leurs camarades ». Le monument a été profané en 2015, le bas-relief en bronze ornant la sculpture de pierre a été volé. le souvenir français s’associe au projet de substitution du bas-relief.
GRANDIN Alfred Eugène Marie
Né le 18/10/1896 à Locoal-Mendon, fils de Alfred GRANDIN (plâtrier) et Maria LE BRAS (marchande de drap), matricule 3334 au recrutement de Lorient. Il exerce la profession de plâtrier.
- Incorporé le 09 avril 1915 au 93e régiment d’infanterie, soldat à la 2e Compagnie, il décède à 300 mètres Sud-Est de la Maisonette sur la commune de Pargy-Filain au Chemin des Dames (Aisne), tué à l’ennemi.
MPLF le 03/02/1918, acte de décès transcrit à la mairie de Locoal-Mendon le 23 janvier 1922. Inhumé initialement à au cimetière de Vailly dans l’Aisne, le corps est ramené à Vannes par le convoi du 4 avril 1922.
Tombe n° 2 [allée centrale partie droite carré 1 rang 6]
Biographie détaillée:
Incorporé au 93e régiment d’infanterie (RI), à compter du 09 avril 1915, il participe aux grandes batailles du régiment, Champagne en août 1915 et en mai 1916, Verdun en mai 1916 et février 1917, de la barre de pierre au chemin des dames de mars à septembre 1917 et jusqu’en 1918. le 06 janvier 1918, le général commandant en chef confère au régiment , deux fois cités à l’ordre de l’armée, la fourragère aux couleurs de la croix de guerre. Alfred GRANDIN décède le 03 février 1918, tué à l’ennemi.
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