LE PALAIS : 14/18

BRIERE Charles Auguste

Renseignements et iconographie de Monsieur Alain LHERMITTE petit fils de Charles Auguste BRIERE et dont la grand-mère était la nièce de Jean Célestin CHEVRIER (voir ci-dessous)

http://sfquiberon-ria-d-etel.com/wp-content/uploads/2014/11/DSCF2013BRIERE-NOV.jpg LE PALAIS SLTCHARLES AUGUSTE

Né le 14 juin 1885 à Le Palais, domicilié à le Palais, fils de François Marie Charles BRIERE et de Marie Augustine Guillaume, époux de Marie Amélie CHEVRIER, une fille Madeleine née le 10 avril 1913.

  • militaire, appelé puis engagé au sein du 62e régiment d’infanterie, puis au 146e régiment d’infanterie à partir du 15 mars 1916, tué à l’ennemi le 10 avril 1916 à Esnes côte 304 (Meuse) lors de la Bataille de Verdun.

MPLF le 10/04/1916, acte de décès transcrit à Le Palais le 28 avril 1919 avis officiel en date du 09 mai 1916. Il est titulaire de la croix de guerre avec étoile de bronze (division) et sera fait chevalier de la légion d’honneur à titre posthume. Le corps a été rapatrié par le convoi funéraire du 25 août 1922 en gare de Vannes.

Tombe n° 12 entré nord

Biographie simplifiée

  • incorporé (comme appelé) au 62e régiment d’Infanterie le 6 octobre 1906, il sert par engagement successif au sein du régiment jusqu’au 15 mars 1916. Soldat de 1re classe à son incorporation, il sera nommé caporal le 29/09/1907, sergent le 02/11/1909, adjudant le 05/09/1914 puis sous-lieutenant le 04 mai 1915.
  • affecté au 146e régiment d’infanterie, il participe aux combats de Bapaume le 28 août 1914, de Nanteuil le Haudouin les sept, huit et neuf septembre 1914 lors de la première bataille de la Marne. De novembre 1914 à avril 1915 il combattra à Hautes Fontaines, à Boissy, sur le plateau de Sacy, à Autrêches puis dans les tranchées devant Moulin sous Argonne.
  • son régiment basé à Toul, appartenant  à la 3e division d’infanterie, est cité 4 fois à l’ordre de l’armée, 1 fois à l’ordre du corps d’armée, 1 fois à l’ordre de la division. Il porte la fourragère jaune aux couleurs de la médaille militaire.
  • il décède le 10 avril 1916, tué à l’ennemi à Esnes sur la côte 304 (Meuse)  lors de la bataille de Verdun. Le corps est rapatrié à Vannes par le convoi funéraire du 25 août 1922.

CHEVRIER Célestin Jean

Cas particulier: la tombe ci dessous ne contient pas les restes mortels; les recherches de la famille sont à ce jour restées vaines. Contacter par l’intermédiaire du site pour toute information susceptible de faire avancer cette recherche.

1914    http://sfquiberon-ria-d-etel.com/wp-content/uploads/2010/02/JEANCHEVRIER1916.jpg1916Jean1914 http://sfquiberon-ria-d-etel.com/wp-content/uploads/2010/02/DSCF2689.jpgcitation Corps d'Armée ETOILE DE VERMEIL
LEPALC J CHEVRIER LEPALAISCHEVRIER

Né à Le Palais le 6 mars 1879, fils d’Alexandre  CHEVRIER et d’Aline Thérèse GUENANTIN . Le 4 février 1911 il épouse Marie Rose GIOVANELLI(à Hanoï), de leur union nait René, Henri, Jean CHEVRIER le 29 janvier 1912 à Hanoï. Il porte le n°17 du tirage au sort dans le canton de Belle-Île.

  • à compter de mars 1894 il est en Indochine comme frère des écoles Chrétiennes, puis préposé aux douanes (il quitte les frères le 27 octobre 1910).N°17 du tirage dans le canton de Belle-Îsle en Mer, Il est déclaré bon absent (en Indochine). N° 2851 et 5472 au recrutement de Lorient, il sera incorporé au 11e régiment d’infanterie coloniale (RIC) le 20 janvier 1901 puis intègre la disponibilité de l’armée d’active le 20 janvier 1902.
  • rappelé à l’activité le 03 août 1914, il rejoint le 133régiment territorial de Toulouse puis le 283e régiment d’infanterie le 2 novembre 1914 (5e bataillon 17e Compagnie). Il est tué à l’ennemi le 9 septembre 1916 à seize heures sur le champ de bataille par suite de ses blessures produites par une balle au combat de Verdun, secteur Fleury Vaux (Esnes côte 304). A noter que son neveu le sous-lieutenant Charles BRIERE (voir ci-dessus) sera tué à l’ennemi dans le même secteur le 09 mai 1916.

MPLF le 09 septembre 1916, acte de décès, daté du 4 octobre 1916 et fait à Griscourt, 80 kilomètres au Sud-est de Fleury, a été transcrit à la mairie de Le Palais le 21 mai 1917. Il est titulaire de la médaille militaire et de la croix de guerre avec étoile de vermeil (corps d’armée).

Tombe n°

Biographie simplifiée:

  • A compter de mars 1894 il est en Indochine frère des écoles Chrétiennes, puis préposé aux douanes après avoir quitté les frères des écoles chrétiennes.
  • incorporé au 11e régiment d’infanterie coloniale le 20 janvier 190 pour effectuer son service militaire, il passe dans la disponibilité de l’armée d’active le 20 janvier 1902. Agent des douanes à Hanoï, il rentre en France dans la région de Toulouse, pour ses congés administratifs, au cours du premier trimestre 1914. La déclaration de guerre ne lui permet pas de rentrer en Indochine.
  • Rappelé à l’activité, il arrive au 133e régiment territorial (Toulouse) le 3 août 1914, puis au 283e régiment d’infanterie (RI) le 2 novembre 1914 (5e bataillon 17e Compagnie) jusqu’à son décès. il est promu caporal le 19 juin 1915 puis sergent le 27 juillet 1915.

Extrait du Journal de marche et des opération (JMO)

« Le 9 septembre 1916 à 16 Heures, la 17e Compagnie est chargée d’appuyer un mouvement offensif du 220e RI qui est à sa droite et de se porter en avant d’une centaine de mètres.L’opération réussit mais aux prix de pertes très sévères (dont celle de Jean Célestin CHEVRIER) »

Le nom de jean Célestin CHEVRIER a été ajouté sur le monument aux morts de Le Palais au printemps 2014.

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COSMAT Émile Eugène Joseph

Famille COSMAT BOTHEREL emilecosmat

Né à Le Palais le 26 octobre 1885, Fils de Joseph Marie COSMAT et de Jenny Marie BLEAVEC, matricule n°3154 à Lorient classe 1905. Il habite rue du calvaire et exerce la profession de cordier. Le 1er janvier 1913 il a habité au 12 rue de l’hermitage à Nantes.

  • le 08 octobre 1906 il est incorporé à la 22e section de commis, matricule au corps 3680. 1re classe le 10 décembre 1907, il est envoyé en congés le 10 décembre 1908 avec un certificat de bonne conduite; il est affecté comme réserviste au régiment d’infanterie de Lorient. Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il rejoint le 262e régiment d’infanterie le 03 août. Engagé au front à compter du 05 septembre, il est tué à l’ennemi le 20 septembre 1914 à Autrèches (Oise).

MPLF le 20/09/1914 à Autrêches (Oise) , jugement du 2 juillet 1920 du tribunal de Lorient et transcrit à la mairie de le Palais le 20 octobre 2010.

Tombe n°    sépulture familiale COSMAT BOTHEREL.

GRANGER Félix Louis Léon

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http://sfquiberon-ria-d-etel.com/wp-content/uploads/2010/02/FAMILLE-GRANGER.jpg FELIXGRANGER

Né le 27 juillet 1894  le Palais, fils de Louis Joseph GRANGER (1862-1922) et de Marie Stéphanie DIFFON  (1963-1936), matricule n°3212 au recrutement de Lorient. Il habite rue d’Antoureau et exerce la profession de cultivateur.

  • Malgré une fracture ancienne au coude droit, il est déclaré apte au service et rejoint le soldat au 45e régiment d’infanterie,; il est tué à l’ennemi le 27 Août 1915 à Cormicy (Marne).

MPLF le 27/08/1915, acte de décès transcrit à la mairie de Le Palais le 19 janvier 1916.

Tombe n°               mais absence de corps, il est inhumé dans la Nécropole nationale La Maison Bleue à Cormicy Marne (51), tombe 3798

COLLET François Marie Jean Martin

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Né le 7 avril 1897 à La Rochelle, élevé et domicilié à Kerspern Le Palais, fils de François Marie Eugène COLLET (1862-1925) et de Marie Eugénie FECHANT (1871-1965), Oncle de Martin COLLET mort pour la France en 1948 en Indochine, matricule n°3588 recrutement de Lorient.

  • Incorporé au 167e régiment d’infanterie (RI) le 08 janvier 1916, il est affecté successivement au 93e RI puis au 162e RI.  Soldat de 2e classe , il est tué à l’ennemi le 16 avril 1917 à la ferme de Mauchamp, Berry-au-Bac (Aisne) sur le chemin des dames.

MPLF le 16/04/1917,  jugement rendu par le tribunal de Lorient le 5 septembre 1921, transcrit à la mairie de Le Palais le 6 octobre 1921.

Tombe n°    ,  tombe familiale, dépouille rapatriée du cimetière de Bouffigneux (Aisne).

LANCO Félix

LPCNELANCO LPFELIXLANCO

Né à Le Palais le 2 avril 1879, fils de Augustin Marie LANCO et d’Émilie Marie Félicie LE GALLEN , marié le 16 juillet 1917 avec Jennifer, Gabrielle PLOUGOULIN, Ingénieur arts et manufactures (Centrale Paris ; promo 1903), Ancien élève du collège Saint-Sauveur de Redon (35) . Il réside en 1906 à Albi (81) puis à Clermont-Ferrand (63), en 1907 à Moulins (03)

  • engagé volontaire 4 ans, sous-lieutenant de réserve le 1er novembre 1904, mobilisé le 2 août 1914, lieutenant en 2e le 2 juin 1908, nommé capitaine le 5 juillet 1916 au 53e régiment d’artillerie de campagne ( 2e section munitions artillerie), il décède  le 8 juin 1917 à 22 heures 30 au cours d’un ravitaillement sur la position de la 2e batterie du régiment à Fontaine les Clères (Aisne) le 8 juin 1917.

MPLF le 08/06/1917, acte de décès transcrit à la mairie de Yzeure (Allier) 25/11/1917, inhumé au cimetière de Dury (Aisne) puis au cimetière de Le Palais.

Tombe n°13, sépulture familiale.

Croix de guerre avec étoile de bronze (à l’ordre du régiment), il est fait chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume (arrêté du Ministre de la guerre du 1er septembre 1917 pour prendre rang du 9 juin 1917).

Texte de la citation à l’ordre du régiment :

A personnellement assuré un ravitaillement urgent sous un bombardement violent, a donné à sa section l’exemple du sang froid et du calme dans les moments difficiles et a obtenu d’elle un effort considérable pendant une période prolongée intensif opéré sans arrêt de jours et de nuit.

Texte légion d’honneur (extrait) :

Officier chef d’unité a fait preuve en maintes circonstances d’autorité et de décision.

Son nom apparaît aussi sur les monument aux morts de Yzeure (Allier) et de Port-Louis, sur la nécropole nationale à la Ferme de Suippes, à Redon sur le livre d’or des élèves du collège Saint Sauveur de Redon et à Châtenay-Malabry sur la liste des Morts pour la France de l’école centrale.

LE DUC Joseph Louis Marie

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http://sfquiberon-ria-d-etel.com/wp-content/uploads/2010/02/croix-de-guerre.jpghttp://sfquiberon-ria-d-etel.com/wp-content/uploads/2010/02/leghonneur1.jpg

Né le 15 mai 1885 à Noyalo (56), fils de Mathurin LE DUC et de Marie Célestin Adélaïde NOBLANC, époux de Louise, Eugénie, Augustine BONNEC, recrutement n° 85 de Vannes, 171 sur acte de décès (SGA).

  • capitaine commandant la 11e compagnie du 62e régiment d’infanterie, tué à l’ennemi le 05 mai 1917, blessé mortellement de plusieurs balles à la poitrine devant Ailles (Aisne).

MPLF le 05/05/1917, acte de décès transcrit à la mairie de Séné (56) le 06 octobre 1917, inhumé au cimetière militaire de Largnan dans l’Aisne puis à Le Palais .

Titulaire de la croix de guerre avec 4 citations dont une citation à l’ordre de l’armée à titre posthume, il est également titulaire de la médaille d’argent de la valeur militaire italienne attribuée par le ministre de la guerre pour sa rare bravoure et son énergie en toutes circonstances.

Tombe n°   tombe familiale LE DUC  BONNEC.

Texte de la citation à l’ordre de l’armée attribuée à titre posthume:

Officier superbe au feu, Entraîneur d’hommes de premier ordre. A été tué le 5 mai 1917, par plusieurs balles en pleine poitrine, au moment où il enlevait sa compagnie à l’assaut d’une position fortement organisée.

Extrait du Journal de marche et opérations du 62e régiment d’infanterie le 5 mai 1917:

« En conséquence dès 10 heures le Commandant ETIENNE est obligé de prescrire à un peloton de la 6e de prolonger à gauche le 1er bataillon et à 10 heures 20 au 2e peloton d’assurer la liaison avec le 3e bataillon dans la tranchée de Bona qu’il ne peut atteindre. Le 3e Bataillon attaque avec deux compagnies en première ligne, la 9e (Lieutenant DUNET) à gauche, la 11e compagnie (Capitaine LE DUC), la 10e compagnie (Lieutenant Le Forestier) est en réserve. La 11e compagnie tombe immédiatement sous le feu de mitrailleuses, elle est décimée, son capitaine est tué, les hommes ne peuvent atteindre la première tranchée ennemie et se retrouvent dans la tranchée de départ.  Le régiment était ainsi ramené dans ses positions du matin. Il avait fait une quarantaine de prisonniers, mais il avait subit des pertes considérables; près de 900 hommes et un grand nombre d’officiers; parmi les tués on comptait les capitaines PALARIC et LE DUC… »

 …

LE THIEC Louis Joseph Isidore

SEPULTBLEAVEC JOSSO LOUISLETHIEC

Né le 3 octobre 1888 à Vannes,Fils de Louis Marie LE THIEC et de Marie Eugénie BEDEX. Cordier de profession, il réside rue de l’hôpital  à Le Palais après avoir habité rue de l’hôpital à la corderie Saint Paternen à Vannes 1912  puis au 58 rue de l’Hermitage à Nantes en en 1913 ; matricule n° 2675  au recrutement à Lorient.

  • Il est incorporé au 62e régiment d’infanterie le le 08 octobre 1909, caporal en 1910, il est placé dans le réserve du régiment en le 24 sepembre 1911. Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il rejoint le corps le 02. Il passe le 15 août 1916 203e régiment d’infanterie, et nommé sergent le 17. il décède le 20 Juillet 1918 au quartier Pétaute à Bois Le Prètre (Nord Ouest de Pont à Mousson), tué à l’ennemi

MPLF le 20/07/1918, acte de décès transcrit à la mairie de Le Palais le 19 octobre 1921; il repose à la nécropole nationale de Noviant-aux-prés (54), tombe 1794 mais le corps a peut être été rapatrié une plaque existe sur la sépulture familiale de BLEAVEC- JOSSO.

Tombe n°

PIERRE Paul Mathurin

PAULPIERRE

Né le 27 novembre 1885 à Le Palais, Fils d’Adolphe Hilaire PIERRE et de Marie Victoire Célestine OLIERO, Il est employé auxiliaire des postes.  N° 3162 au recrutement de Lorient. Il habitera au 15 rue Dupin Paris 6e en août 1911

  • Incorporé au 62e régiment d’infanterie le 06 octobre 1906,il rejoint la réserve le 25 octobre 1908 avec le grade de caporal. il obtient un un certificat de bonne conduite. Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, sergent-major en février 1915, au 62e régiment d’infanterie, 7e Compagnie, il est tué à l’ennemi le 21 septembre 1915 à Tahure (Marne) dans les combats de Champagne.

MPLF le 05/01/1916, acte de décès transcrit à la mairie de Le Palais le 5 janvier 1916.

Tombe n°

 

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