La création du monument aux morts a été décidé sous le mandat de Jean-Marie Lorho, maire de Belz,le 17 juin 1923. IL est réalisé par l’architecte Pierre Jamet de Plouharnel, le sculpteur Elie Le Goff et le fondeur de bronze Emile Chapal, entreprise d’Auray. Le monument est inauguré le 12 avril 1925. Il a été érigé à la place d’un calvaire déplacé dans le cimetière, sur lequel est apposé le nom des marins péris en mer. Le « poilu » est représenté par un fusiller marin que l’on retrouve également sur le monument aux morts d’Etel. Le monument aux morts a fait l’objet d’une rénovation en 2019 avec le soutien du comité du souvenir français.
163 noms y sont inscrits :
- 133 pour la première guerre mondiale,
- 29 pour la seconde guerre mondiale,
- 1 pour l’Indochine.
- une plaque particulière porte le nom de 6 enfants âgés de 5 à 10 ans victime d’une mine anti-chars le 27/09/1945
![]() |
|||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Petites histoires du monument:
- Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, des soldats allemands ont constaté que la crosse du fusil était plantée dans un casque allemand situé à ses pieds, pouvant être interprété comme un signe de soumission, de victoire. Furieux, ils ont en vain tenté de le détruire. Le casque en garde encore les séquelles.
- le fusillé marin porte également une décoration, la croix de guerre 39/45 avec 5 palmes à l’identique de celle reçues par le le 1er régiment de fusillés marins.
Dans l’église, Les noms des soldats morts pour la France sont gravés une plaque en marbre.
Proche de la mairie, rue de Kerdonnerch, une plaque au nom Léon LE MOULLEC a été apposé sur la maison natale de ce dernier. Né à Belz le 13 octobre 1920, Léon le MOULLEC a été arrêté à Paris puis déporté dans le convoi au départ de Compiègne le 15 juillet 1944 à destination de Neuengamme. il est décédé le 2 mai 1945 à Wöbbelin (JORF du 17 août 1994). Sur l’acte de décès il est précisé mort pour la France et mort en déportation. il est cité dans le livre « mémorial des déportés de France, tome 2, page 1244).
Détails :
Médaille de la Résistance française (18/03/1970) – Engagé dans la Marine nationale le 04/05/1939 comme marin scaphandrier de manœuvre – Il déserte et rejoint Paris en 01/1943 avec la dissolution de l’Armée d’Armistice – Réfractaire au Service du Travail Obligatoire, rejoint Savigny-sur-Orge (91) – Arrêté le 04/04/1944 par des Brigades spéciales – Membre du groupe des Cloches des Halles crée à Paris 01 affilié au mouvement Libération-Nord – Alias Léon Maçon – Interné au Frontstalag 122 de Royallieu-Compiègne (60) – Déporté par le convoi du 15/07/1944 à destination de Neuengamme (Allemagne) – Matricule 37345 au camp central – Affecté au kommando de travail de Kaltenkirchen (base aérienne de la Luftwaffe) puis transféré au camp de Wöbbelin – Mention « Mort en déportation » arrêté du 07/07/1994 – Décédé le jour de la libération du camp de Wôbbelin par les parachutistes de la 82e U.S. Airborne Division
Stèle en l’honneur des enfants tués par une mine anti-chars dans le hameau de Kerispern près du Pont-Lorois le 27 août 1945 . ils sont également inscrits sur le monument aux morts.
Panneau situé dans la chapelle de Saint-Cado, réalisé par la municipalité et les enfants des deux écoles. Le panneau recense tous les morts du village de saint cado pendant la 1re guerre mondiale.
Page suivante : Belz : 14/18 |