SAINT PIERRE QUIBERON : 39/45

BOUCHARD Pierre

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Né le 25/06/1901 à Ambérieu en Bugey (AIN).

  • militaire, membre du « réseau centurie » subdivision M1, il décède en déportation  le 14 juillet 1944 à  Mauthausen (Allemagne).

MPLF le 14/07/1944, cité dans le mémorial des déportés (tome 2 page 257),  convoi du 13 mars 1944 au départ de la gare de l’est à Paris, vers Neuebremm Allemagne, décédé à GUSEN en Autriche. [dossier AC-21P – 28407]. Il n’est pas inscrit sur le monument aux morts.

Tombe n°11, rang 2, bloc 7, coté gauche

Informations complémentaires

Pierre Bouchard, inspecteur principal1 de l’enregistrement et des domaines, est nommé en 1937 à Caen. Il y mène une vie tranquille auprès de sa femme et de ses trois enfants, fait de la musique, collectionne des pièces anciennes.
Lieutenant de réserve, mobilisé au 208e régiment d’infanterie, il participe aux combats de 1940. Il est fait prisonnier et interné à l’oflag XIII A de Nuremberg. Mis en congé de captivité en , il reprend à Caen ses fonctions d’inspecteur de l’enregistrement, qui lui serviront de couverture – il est très apprécié et estimé de tous – et entre aussitôt dans la résistance, dans le réseau Hector. Après le démantèlement de ce dernier à l’automne 1941, Pierre Bouchard en regroupe les rescapés et adhère à Combat Zone Nord. Il échappe à la destruction du réseau puis rencontre à Paris en Jacques Lecompte-Boinet et rejoint le réseau Ceux de la Résistance (CDLR). Il y est chargé de son développement en Basse-Normandie et en prend le commandement régional.
Il soutient en la fusion du CDLR normand et de l’Organisation civile et militaire (OCM). Sous le pseudonyme de « Malherbe », il est chef d’état-major de l’OCM-CDLR et représente la nouvelle formation au Comité départemental de libération, mis en place dans la clandestinité à l’automne 1943. Il est chargé aussi de la subdivision M1 (Calvados) de Centurie2, réseau d’OCM chargé du renseignement sur les installations militaires allemandes le long du littoral maritime.
De 1941 à 1943, Pierre Bouchard multiplie les actions de propagande, diffuse le journal clandestin Les Petites Ailes de France3, recrute et forme des résistants, encourage les réfractaires au STO à rejoindre la résistance, organise et missionne les équipes, recueille et transmet à Londres des informations sur les occupants, organise la réception des parachutages et la distribution des armes, exfiltre les agents anglais parachutés.
Pierre Bouchard est arrêté chez lui le au cours d’une rafle de la Gestapo, faisant suite à l’arrestation d’Emmanuel Robineau4. Il est emprisonné à la maison d’arrêt de Caen puis au camp de Royallieu à Compiègne et le à Sarrebruck. Il est déporté NN (Nacht und Nebel) à Mauthausen (matricule 61096)5 où il arrive le . Affecté au camp annexe de Gusen le 6, il meurt à Gusen II le , à 43 ans, première victime française du Kommando Gusen.
Pierre Bouchard a reçu la croix de guerre 1939-1945 et la Légion d’honneur à titre posthume. Une place du centre de Caen porte son nom.

DUBOIS Gilbert Pierre Marie Eugène

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Né le 30/07/1913 à Nantes,  instituteur public de profession.

  • militaire au 24e régiment d’infanterie, il décède le 10 juin 1940  à Saint Loup en Champagne (Ardennes).

MPLF le 10/06/1940, [dossier AC – 21P- 174025].

Tombe n°2, rang 2, Bloc 6, coté gauche

GUILLAS Émile

SPQGUILLAS EMILE

Né  le 03/02/1925 à Saint Philibert. Fils de Joseph, Marie GUILLAS, cultivateur et de Marie Ange LAIZIR, il habite à Keridenvel en Saint-Pierre-Quiberon.

  • Il est arrêté et interné au fort de Kernavest, à Quiberon, le 29 juin 1944, puis au fort Penthièvre à Saint-Pierre-Quiberon. Il arrive ensuite à la maison d’arrêt de Vannes, le 1er juillet 1944 et rejoint Rennes le 18 juillet 1944. Il fait partie du convoi de Rennes, le 3 août 1944  et est dirigé sur Belfort. De là, il arrive à Natzweiller (matricule 23 896) le 26 août 1944. Il est déporté sur Dachau, puis dans le kommando d’Haslach. Il est décédé le 1er décembre 1944 à Haslach.  
  • il décède  le 01 décembre 1944 à Haaslach(Allemagne), mort en déportation, source : DAVCC, Caen, 21 P 460 116.  JO:142-21 juin 1994).

MPLF le 01/12/1944, réf le livre des déportés tome 3 page 327.

Tombe n°10 , rang 2  bloc 4, coté gauche.

pour plus d’informations suivre ce lien : Morts pour la France déportés saint Pierre Quiberon

ABBÉ GUILLAUME Jean

SPQGUILLAUMEJEAN

Né le  14/02/1912 à  Saint Pierre Quiberon,  prêtre abbé du diocèse de Vannes.

  • militaire au 137e régiment d’infanterie, il décède le 27 septembre 1939 à Weidesheim (Moselle).

MPLF le 27/09/1939.

Tombe n°16, rang 3, bloc 2, coté droit

HENRIO  Charles Victor

Une plaque à son nom est fixée sur le corps de garde du fort de Penthièvre

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Né le 27/1/1899 à Saint Pierre Quiberon. Fils de Jean Marie HENRIO et de Marie Louise BOULBARD, marié avec Mélanie LE QUELLEC. Marin; Inscrit maritime,    Matricule au recrutement:  3485 – Lorient

  • Tué(e) par fait de guerre (victimes civiles),  Décédé à 12h30 le 18/06/1940, au fort de Penthièvre.. Il est le premier mort en 1940 sur la presqu’île, avant l’arrivée des Allemands. Il est victime de l’explosion des munitions de la presqu’île au Fort Penthièvre qu’il immergeait afin d’empêcher les troupes allemandes d’en prendre possession

MPLF le 18/06/1940, Acte de décès dressé le 20/06/1940 à Saint-Pierre-Quiberon (56), inscrit sur le monument aux morts comme Victor GUILLAS ; il est répertorié sur la base SGA mémoire des hommes (victimes civiles).

Tombe N° (tombe à rechercher)

LE BONNEC André Clément

SPQLEBONNECANDRE

Né le 29/01/1921 Saint Pierre Quiberon, Célibataire, André Le Bonnec était le fils d’Auguste Louis Marie Le Bonnec, employé de mairie à Saint-Pierre-Quiberon, et de Jeanne Marie Françoise Uhel.

  • Engagé dans les Francs-tireurs et partisans français (FTPF) du Morbihan, André Le Bonnec fut tué au cours de la « Bataille de Kervernen ». Le 14 juillet 1944 à l’aube, dans le secteur des hameaux de Kervernen, Kergant et Kerhudé en Pluméliau, les Allemands encerclèrent et attaquèrent la 4e compagnie du 1er Bataillon FTPF, qui reçut rapidement des renforts. À l’issue d’une bataille acharnée et au prix de lourdes pertes, les FTP parvinrent à rompre les lignes allemandes, à franchir le Blavet et à se replier dans les landes de Bieuzy et la forêt de Quistinic. Lors du regroupement, près de soixante FTP manquaient à l’appel, tués ou faits prisonniers. Furieux, les Allemands qui venaient de subir d’importantes pertes, achevèrent sur place les FTP blessés. Quant aux FTP qui avaient été faits prisonniers, ils furent emmenés à Locminé, où ils furent affreusement torturés avant d’être exécutés à Botségalo en Colpo.André Le Bonnec a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.

MPLF le 14/07/1944 à Pluméliau. Sur l’acte de décès LE BONNEC André Clément né et mort les mêmes jours n’est pas signalé MPLF. Sur l’acte ce naissance la transcription du décès a été notifiée sans la mention MPLF.

Tombe n° 9, rang 4, bloc 4, Côté gauche

LE BOURGES Joseph, Louis, Marie

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Né le 12 août 1901 à Saint Pierre Quiberon (Portivy), fils de Joseph Marie LE BOURGES Marin mort pour la France (voir onglet 14/18 ) et de Rosalie Le Cam et père de notre Délégué Communal.  Il avait épousé Armande Pluniau, et le couple était domicilié à Pluvigner.Gendarme il était affecté à la brigade de Pluvigner (Morbihan)avec en 1941 le grade de maréchal des logis chef.

Joseph Le Bourgès était le fils de de Joseph Marie Le Bourgès, décédé,.(Morbihan), où Joseph Le Bourgès ,

  • Gendarme résistant, il décède le 06 juillet 1944 à Berné au lieu-dit Lan Dordu fusillé par les allemands. Il était parmi les 16 patriotes qui ont été fusillés à la fosse de Lan Dordu le même jour.

MPLF  le 06/07/1944.
Tombe coté Gauche n°  R5-23,  Blocs 1 et 2.

Renseignements complémentaires :

Né le 12 août 1901 à Saint-Pierre-Quiberon (56), il est nommé élève-garde à pied et affecté à la 2e légion de garde républicaine mobile à Saint-Nazaire. Il est successivement affecté à la 5e légion de la garde républicaine, à la 11e Légion de gendarmerie de Bretagne puis nommé gendarme à la brigade de Pluvigner.
Après avoir déserté la brigade, il s’engagea dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI) du Morbihan et participa au combat de Saint-Marcel le 18 juin 1944. Fait prisonnier les armes à la main à Sérent (Morbihan) le 19 juin, il fut transféré au Faouët (Morbihan) où siégeait une cour martiale dans les locaux de l’école Sainte-Barbe. Après avoir été torturé et condamné à mort de façon expéditive, il fut fusillé avec quinze autres résistants le 6 juillet 1944, au lieu-dit Landordu à Berné. Les corps furent enfouis dans une fosse.
Joseph Le Bourgès a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Il a reçuà titre posthume la Médaille militaire et la Croix de guerre 1939-1945 avec palme.
Dans le Morbihan, une croix de pierre a été érigée en 1947 par la commune de Berné sur le lieu de l’exécution dans le bois de Landordu. Le nom de Joseph Le Bourgès est gravé sur le monument des fusillés élevé en 1957 sur le bord de la RN 782 à quelques 200 mètres du lieu d’exécution. Il figure sur le monument aux morts de Quiberon, commune où il est inhumé, et sur la liste « FFI-FTP » du monument aux morts communal de Pluvigner ainsi que sur le monument cantonal « Aux FFI-FTP » de Pluvigner, orthographié « Bourges ».
Le 31 août 2016, son nom a été donné à la 72e promotion de l’école de gendarmerie de Châteaulin (Finistère).
À titre posthume, il est décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre 1939/1945 avec palme.

Le 31 août 2016 Joseph LE BOURGES donne son nom à la 72e promotion d’élèves gendarmes de l’école de Chateaulin.

LE GUENNEC Jean Baptiste 

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A la mémoire de JB LE GUENNEC, Maître Principal canonnierChevalier de la Légion d’Honneur, Disparu à bord du BRETAGNE  Mers El Kebir 1895- 1940

Né le 23/9/1893 à Saint Pierre Quiberon, marié à Marie Rosalie LE MAUX.

  • maitre principal canonnier sur le cuirassé « LE BRETAGNE » décède sur le bateau coulé par la flotte anglaise le 03 juillet 1940 à Mers El Kebir.

MPLF le 03/07/1941, l’acte de décès et un extrait des minutes du greffe du tribunal de Toulon daté du 29 mai 1941, précise que Le Guennec est mort pour la France.
Tombe n°

Pour plus d’informations suivre ce lien: Marins MPLF Saint Pierre Quiberon

RIO Jean

SPQRIOJEAN

Né le 23/06/1922 à Ploêmel (56), Fils de Jean Marie et de Marie Louise LAIZIN, un frère Roger (1929-1950) mort pour la France en Indochine. il habitait Kervihan à Saint-Pierre-Quiberon (56).

  • Réfractaire du STO passé aux maquis de Saint-Bily, Botségalo puis Saint-Marcel, il est arrêté par les allemands dans la nuit du 28 au 29/06/1944 à son domicile. il sera interné au fort de Kernavest à Quiberon (56), au fort Penthièvre à Saint-Pierre-Quiberon (56), à la maison d’arrêt de Vannes (56) puis au camp Margueritte à Rennes (35. il est déporté dans l’un des deux derniers convois partis de Rennes (35) les 02 et 03/08/1944 à destination du fort Hatry à Belfort (90) . il sera à nouveau déporté par le convoi du 26/08 à destination au camp fr Natzwiller-Struthof (Matricule 24025 au camp) puis évacué le 04/09/1944 sur Dachau et affecté au Kommando de travail d’Allach puis à Haslach et Vaihingen-An-Der-Enz (Baden-Württemberg-Allemagne) ou il décède à l’âge de 22 ans. .

MPLF le 21/02/1945.  Il est inhumé dans la Nécropole Nationale Le Struthof à  Natzwiller  (Bas-Rhin), Carré Q, rang 2, tombe 19. Acte de décès dressé le 23/07/1947 par le Ministère des Anciens Combattants (Dossier n°13.446, registre n°65, acte n°392)

Dans le cimetière, une plaque lui rend hommage sur la tombe familiale, Tombe n°23, rang 2, bloc 4, coté gauche ; Un rue porte son nom à dans la commune.

TUFFIGO Maxime et JACQUES

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TUFFIGO Maxime

Né le 11/02/1926  à Saint Pierre Quiberon, Maxime Tuffigo était le fils de Louis Tuffigo, marin, et de Rose Alphonsine Henry. Célibataire, il était domicilié chez ses parents à Kerbourgnec en Saint-Pierre-Quiberon (Morbihan).

  • Il rejoignit les Forces française de l’intérieur au sein du 2e Bataillon FFI (ORA), commandé par Yves Le Garrec [pseudonyme dans la Résistance : commandant Yves]. Arrêté le 29 juin 1944 à la ferme du Cosquer-en-Plaudren (Morbihan) et incarcéré à la prison de Vannes (Morbihan), il fit partie des cinquante détenus conduits le 12 juillet 1944 au Fort Penthièvre, commune de Saint-Pierre-Quiberon (Morbihan), et exécutés le lendemain, deux par deux, les mains liées, après avoir été horriblement torturés. Il avait 18 ans.

MPLF le 14/07/1944 , l’acte de décès dressé à l’état civil de Saint-Pierre-Quiberon le 22 juin 1945 fait état de la découverte de son corps le 16 mai 1945, « fusillé au Fort Penthièvre en Saint-Pierre-Quiberon, le décès paraissant remonter au 13 juillet 1944 »

Il a été reconnu « Mort pour la France » et a été homologué FFI. En 1947, il a été cité à titre posthume à l’ordre du Corps d’armée et la Croix de guerre avec étoile de vermeil lui a été décernée.

À Saint-Pierre-Quiberon, son nom est inscrit sur le monument commémoratif du Fort Penthièvre et sur la plaque apposée à l’entrée du tunnel où les corps des suppliciés du 13 juillet 1944 furent emmurés. A Auray son nom est inscrit sur Mémorial du 2e Bataillon FFI du Morbihan et une place de Saint Pierre Quiberon porte son nom.

Tombe n°12, rang 4, bloc 2, coté droit

TUFFIGO Jacques, Louis 

Né le 15/02/1920 à  Saint Pierre Quiberon, frère ainé de Maxime (ci dessus).

  • second maître fusilier au 1er régiment de Fusiliers marins [dossier CC8-62 K 13133 Vincennes], il décède le 29 septembre 1944 à Villersexel des suites de ses blessures de guerre.

MPLF le 29/09/1944, acte de décès transcrit à la mairie de Saint Pierre Quiberon le 16/02/1946.
Tombe n°12, rang 4, bloc 2, coté droit

 

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