MARINS CARNAC

CARNAC

AUDO Félix Joseph Marie

Second maître timonier au 5e dépôt, affecté sur le  » MEDIE « , paquebot mixte de la compagnie de navigation Paquet, MPLF le 23/09/1917, navire torpillé par le sous-marin UC-27 en Méditerranée au Sud-Sud-Ouest de Minorque. http://img294.imageshack.us/img294/9389/mdiesc7.jpgSource : img294.imageshack.us

Historique du MEDIE :

Forges & Chantiers de la Méditerranée, La Seyne sur Mer, mis à flot en 1911, terminé en février 1912, en service le 01/05/1915, retiré le 23/09/1917, caractéristiques : 4 770 tjb ; 385,9 x 45 x 9,28 ; 3 800 cv ; machine à triple expansion.

Paquebot mixte de la Compagnie de Navigation Paquet (CNP), 01.05.1915 – 23.09.1917 : réquisitionné.  le 23.09.1917 : torpillé par le sous-marin UC 27 (OL Gerhard Schulz) en Méditerranée dans le SSW de Minorque, lors d’un voyage Malte – Marseille avec une cargaison de munitions. Coulé par environ 38°30N et 04°40E à 120 milles dans le NW du cap Bougaroni.

BRIEN Jean Louis

Quartier-maitre  au 2e régiment de fusiliers marins, MPLF le 10/12/1914 à  Dixmude (Belgique), tué à l’ennemi.

BRIZAC Joseph Marie

Second maître canonnier à bord du Cuirassé « LE SUFFREN », MPLF le 26/11/1916 torpillé par le sous marin allemand UC52 avec son équipage au large de Lisbonne, emportant par le fond ses 648 membres d’équipage.

Afficher l'image d'origineSource : 14-18-marine-livredor.wifeo.com

Historique du SUFFREN

Le cuirassé SUFFREN de 12728 tonnes (16500 cv – longueur : 126 m), construit à l’arsenal de Brest, est mis en service en septembre 1903. Le 1er avril 1914, il devient le navire amiral d’une division comprenant également les cuirassés SAINT LOUIS, GAULOIS et BOUVET, commandée par l’amiral GUEPRATTE.

Le cuirassé Suffren de 12728 tonnes (16500 cv – longueur : 126 m), construit à l’arsenal de Brest, est mis en service en septembre 1903. Le 1er avril 1914, il devient le navire amiral, d’une division comprenant également les cuirassés Saint-Louis, Gaulois et Bouvet, commandée par l’amiral Guépratte.

Le cuirassé va se distinguer le 18 mars 1915, au sein de la flotte française commandée par l’amiral Guépratte, lors de la tentative du passage en force du détroit des Dardanelles. Canonné par les tirs de l’artillerie turco-allemande, il est touché à plusieurs reprises. Quelques mois plus tard, alors qu’il se dirige vers Brest pour des travaux de remise en état. Au petit matin du 26 novembre, le sous marin allemand UC52 croise la route du SUFFREN. En surface, la mer est grosse. Le cuirassé affronte des vagues de 6 à 9 mètres. Le kapitanleutnant Hans Walther ouvre le feu. La torpille allemande fait mouche, atteignant probablement les réserves de munitions. Le Suffren explose. Il sombre en quelques minutes. Aucun survivant.648 disparus.

Les actions de guerre de ce cuirassé lui ont valu deux citations, dont une collective, à l’ordre de l’Armée. Il a légué à ses successeurs la fourragère verte.

CAMENEN Pierre Marie

Apprenti marin à l’armement militaire des bâtiments de commerce de Nantes, MPLF le 16/10/1918 au Sénégal des suites d’une maladie contractée en service (congestion pulmonaire grippale).

CHAINON Eugène Marie.

Second maître timonier affecté au 5e dépôt des équipages de la flotte sur le « CLAIRE », MPLF le 12/07/1917, navire torpillé

Information :

Cargo mixte naviguant pour le compte de la S.A. Belge d’Armement et de Navigation à Vapeur La Phocéenne. Le « CLAIRE » était un navire belge, armé par un équipage grec, avec un capitaine et un second belges. L’ancien capitaine grec était resté à bord et remplissait les fonctions d’officier de quart. Le bâtiment avait été affrété par les messageries maritimes et réquisitionné par le gouvernement français. Il se rendait de Syra à Marseille, via Milo, Bizerte, Bône, avec un chargement de minerai. Il est torpillé le 12 juillet 1917 par l’U 38 (KL Max Valentiner), à environ 250 milles de Bône lors d’une traversée de Bône vers Marseille. Le bilan de ce naufrage fait état de 26 victimes.

Récit du torpillage :

Le CLAIRE, qui marchait en tête du convoi, à 1000 mètres environ en avant de la « VILLE-DE-NANTES » a été torpillé par tribord et a coulé très rapidement. Les survivants se sont retrouvés dans l’eau presqu’immédiatement après l’explosion. A ce moment, le navire avait disparu. Il semble que deux hommes seulement avaient aperçu la torpille avant l’explosion, à une cinquantaine de mètres du bord.

L’équipage et les passagers se composaient de 45 personnes :
Équipage : 2 officiers belges, 26 grecs et 1 égyptien
Armement militaire : 4 français
Passagers : 6 officiers mariniers français dont CHAINON, une religieuse française et 2 femmes grecques

FRANGER Auguste Marie

Novice sur le voilier trois mâts barques « HOCHE », MPLF le 29/10/1915, disparu corps et biens probablement par fortune de mer, au large de l’Ecosse entre Ipswich et Leith.

GALUDEC Jean Marie

Second maitre au centre d’aviation maritime de Venise, MPLF le 26/01/1917 . Il décède à l’ hôpital militaire de Venise, des suites de maladie contractée en service. Inhumation au carré militaire de l’Isola San Michèle ; tombe 11; Figure aussi sur le monument aux morts de La Trinité sur Mer

GOUZERH Jean

Quartier maître-au 4e régiment de fusiliers marins,   MPLF le 15/05/1941 à l’hôpital du Calvaire à Pont château, tué à l’ennemi.

GOFFENY Paul Alphonse

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Officier pilote (unité marine non identifiée),  groupe aéronavale n°2 de Cognac, MPLF le 01/01/1945 à Arvert (Charente Maritime) mort en opération. Inhumé au carré militaire du cimetière communal de Royan tombe carré K. Figure aussi sur le monument aux morts de Libourne et au Mémorial Aéronautique naval de Crozon. Une Plaque rue Saint Cornély, a été inaugurée le 8 mai 2010.

Plaque goffeny

voir  biographie : http://www.sfquiberon-ria-d-etel.com/category/biographies-particulieres

LE GLOAHEC Joseph

Quartier maître fusilier marine sur l’Aviso « TAHURE », MPLF le 29 /04/1944 au large de l’Indochine, mort lors du naufrage.

Information :

Alors qu’il escorte le cargo Song-Giang, le navire est attaqué par un sous-marin japonais. Le sous-marin américain USS Flasher prend alors part au combat et lance plusieurs torpilles sur l’attaquant. L’une d’elles vient percuter la soute à munitions du « TAHURE » qui coule très rapidement. 12 marins seront sauvés par les Japonais et faits prisonniers. 57 disparus.

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LAUTRAM Charles Marie

Matelot fusilier sur le bâtiment de servitude de Corfou, MPLF le 20/04/1919 des suites de ses blessures à Salonique (Grèce). Le service de petits navires est destiné à assurer le ravitaillement des bâtiments au mouillage dans les ports et les rades [les Réserves, Pontons, Cure-Môles, Marie-salopes, Chalands, Citernes, Chaloupes du port, etc, sont des bâtiments de Servitude]. Inhumation dans le cimetière militaire de Zeitenlik à Thessalonique (Grèce), tombe 4284.

LE DIABAT  Th

MPLF  le 17/06/1918, en mer.

LE MARTELOT Joseph Marie Alexandre

Maître mécanicien sur le SC 319 chasseur de sous marin cédé par les États-unis, MPLF le 20/01/1918  en mer.  Le 22 décembre 1917, il quitte Philadelphie pour Gibraltar, via les Bermudes et les Açores. Le 20 janvier 1918, il disparaît en mer à 85 milles de La Horta (Archipel des Açores),

photo bp/bp-375109.jpgSource : memorialgenweb.org

LE GOSLES Joseph Marie

Matelot fusilier marin sur le torpilleur « LE MISTRAL », MPLF le 14/12/1939 en mer au large de Brest disparu en mer. Le navire participe à l’évacuation de Dunkerque,  il est ensuite saisi par les Anglais.

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LE GOUAR Jean Marie Charles

Matelot cuisinier à bord de la canonnière « LA SURPRISE » qui participe en 1914 à la prise de COCOBEACH à la reconquête du Cameroun, MPLF le 03/12/1916 lors du naufrage alors que le navire es torpillé dans la baie de Funchal (Madère) par le sous-marin U 38.

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Source : 1.bp.blogspot.com

Information :

La canonnière SURPRISE était détachée dans l’Océan Atlantique. Sous le commandement du Lieutenant de Vaisseau MEGISSIER, elle a participé à l’occupation de Coco Beach, chef lieu du territoire allemand du Muny au Gabon. Elle a été torpillée au mouillage de Funchal (Madère), le 3 décembre 1916. Elle était alors commandée par le Lieutenant de Vaisseau LADONNE.

texte de la citation à l’ordre de l’armée

« La canonnière SURPRISE après de vaillantes actions de guerre au Cameroun et une campagne difficile au Maroc, a été torpillée au mouillage forain de Funchal. Tous à bord ont donné le plus bel exemple de courage, de discipline et de sang-froid.

LE GUENNEC Jean Marie

Matelot timonier sur le cuirassé « LA PATRIE », MPLF le 09/08/1915,  de maladie (entérite aigüe) contracté dans les tranchées du cap « Helle » du 27 juillet au 04 août 1915 ;  le matelot est décédé en fait sur le » SCHAMROCK » alors que le bâtiment faisait partie du groupe naval »GOLIATH-SHAMROCK ».

Source : img523.imageshack.us

LEMOUROUX Émile Jean Marie

Quartier maître timonier sur le chasseur de sous marin S C 319 (voir ci-dessus ), MPLF le 20/01/1918 en mer. Le 22 décembre 1917 la navire quitte Philadelphie pour Gibraltar, via les Bermudes et les Açores. Le 20 janvier 1918, il disparaît en mer à 85 milles de La Horta (Archipel des Açores).

LE PEVEDIC Joseph Marie

Second maître au 1er régiment de fusiliers marins, MPLF le 27 /10/1914 à Dixmude (Belgique), mort dans l’ambulance des suites de ses blessures.

Texte de la Médaille Militaire : 

 » A été par son entrain, son énergie, son attitude, un exemple constant de bravoure; a été blessé ».

LE ROUX Fernand Julien

Second maître électricien sur le sous marin « SURCOUF »,  MPLF  le 18/2/1942 lors du naufrage du sous marin dans le golfe du Mexique.

 

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Source : zone.sousmarins.free.fr

Information :

Le rapport officiel impute la disparition du sous-marin Surcouf à un éperonnage accidentel avec le cargo américain US « Thomson LYKES », au nord du canal de Panama. Bien plus tard le rapport d’enquête de la commission française conclura que sa disparition fut la conséquence d’une méprise: un hydravion PBY Catalina de patrouille anti-sous-marine grenada le Surcouf qu’il aurait confondu avec un sous-marin allemand ou japonais dans la nuit du 18 au 19 février 1942.

LE VOEUX André

Matelot torpilleur sur le sous marin « MORSE », MPLF le 15/06/1940 lors du naufrage du sous marin.

source Wikipedia

Information :

Le 17 juin 1940, le sous-marin a sauté sur une mine défensive dans le golfe de Gabès (Tunisie). L’épave du sous-marin gît par 27 mètres de fond. Les corps non identifiés de plusieurs marins du Morse ont été inhumés à l’époque au cimetière de Sfax avant regroupement au cimetière de Gammarth,

EXTRAIT du mémorial des marins

Le Morse part en mission depuis Bizerte vers le golfe de Gabès en compagnie des sous-marins le Nautilus, le Caïman et le Souffleur. Le 11 juin, le Caïman et le     Morse passent en surface devant l’îlot de Pantelleria, le 12 à 8 heures ils plongent au sud des îles Kerkennah. Leur retour à Sfax est prévu au bout de six jours. Le 18, le Caïman et le Souffleur arrivent à Sfax, le Nautilus est devant Tripoli où il mouille des mines. On est sans nouvelles du Morse jusqu’au 20 juin. Quelques jours plus tard, la mer rejette 9 corps de l’équipage, dont trois seulement seront identifiés. Le 16 août, un avion repère l’épave coupée en deux par 20 m de fond à l’entrée du chenal de Sfax. 44 corps demeurent dans le sous-marin qui a vraisemblablement sauté sur une mine. Le 16 août, un avion repère l’épave coupée en deux par 20 m de fond à l’entrée du chenal de Sfax. 44 corps demeurent dans le sous-marin qui a vraisemblablement sauté sur une mine. Courrier de Marine Tunisie du 11 avril 1950 à un membre de la famille d’un disparu : « Un navire hydrographique de la Marine Nationale a repéré par 27 m de fond l’épave du sous-marin dont l’avant a été déchiqueté par une explosion sous-marine. Pour le cas où ce sous-marin serait renfloué et si les corps pouvaient être reconnus, ce qui me paraît bien improbable après dix années d’immersion, vous en seriez aussitôt avisé… je vous signale par ailleurs qu’au cimetière de Sfax où sont inhumés les corps de six marins du Morse, leurs tombes sont entretenues par le Souvenir Français, et chaque année une cérémonie militaire commémore leur sacrifice ». Signé le LV Guillotreal, aide de camp de l’amiral commandant la Marine en Tunisie. Cependant par un courrier de la préfecture maritime de Tunisie daté du 15 janvier 1957, on apprend que la Compagnie Financière de Récupération Maritime (COFIREMA) a entrepris en 1954 la récupération de l’épave du sous-marin (après avoir obtenu l’adjudication des épaves de la région, et après accord du Ministère). Les travaux ont duré de 1955 à 1956. Lors de la récupération, les restes mortels de l’équipage ont été mis en cercueil et transportés à Sfax par le chasseur 713 avec les honneurs militaires et mis au dépositoire le 26 janvier 1956. Après l’accession de la Tunisie à l’indépendance, ce monument est transféré au cimetière français de Gammarth (banlieue de Tunis).

LE VOEUX Bénoni

Matelot sur le torpilleur la « TORNADE », MPLF le 01 novembre 1942 en mer à Mers El Kébir, navire torpillé par la marine Anglaise.

Image associée

Source : .wordpress.com

Information :

Le torpilleur la « TORNADE est incendié et coulera au large d’Oran victime des tirs des navires alliés lors de l’opération Torch  (nom de code donné au débarquement des Alliés le en Afrique française du Nord (Maroc et Algérie).

Récit particulier du naufrage

Il appareille sous commandement du capitaine de Corvette Pares, arrivé à proximité de la passe,  complètement masquée par une épaisse fumée provenant du Hartland, le torpilleur ne put trouver la sortie et son étrave heurta les enrochements de l’épi Nord. La partie avant est inondée,  l’équipage se mit au travail et épontilla la cloison afin de réduire le trou. Il mettra plus d’une heure pour se dégager et franchir la passe à vitesse réduite.
Ayant enfin réussi à se dégager et à franchir la passe, à vitesse réduite, il aperçoit par bâbord le croiseur Aurora  et les destroyers Calpe et Boadicea.Le destroyer Boadicea fait un signal par projecteur,  sans doute le signal de reconnaissance des navires alliés,  sans réponse,  il ouvre le feu sur la Tornade qui riposte. Le destroyer britannique est touché,  il cesse le feu, fait de la fumée et se dérobe, légèrement touché. Le destroyer Calpe ouvre le feu et sa première salve tombe très près du bord. Le croiseur Aurora joignit son tir à celui du Calpe et en très peu de temps, la Tornade reçoit plusieurs projectiles,un obus atteint l’extrême arrière,un autre pénétre dans la salle des machines, sous la flottaison, le dernier projectile traverse le roof arrière et éclate à tribord. La barre est bloquée, le bâtiment dont la vitesse diminue rapidement commence à donner de la gîte sur tribord. Quelques gerbes tombent encore très près pendant que l’on amenait les embarcations et les radeaux. On évacue vers la pointe de l’Aiguille les blessés et une partie l’équipage. Quelques minutes plus tard, La Tornade se couche sur tribord, les derniers hommes restant à bord,  puis le Commandant se jettent à l’eau, le bâtiment chavire et coule par l’arrière.
Source : http://algeroisementvotre.free.fr

LE VIAVANT Pierre

Engagé sur le front de mer de Gâvres,  mort à l’hôpital maritime de Lorient le 30 avril 1940, non MPLF

LOEZIC Joseph Marie

Quartier maître cuisinier sur le cuirassé « LE BRETAGNE » qui fait partie de la flotte amarrée à Mers El Kébir » (Oran), MPLF le 03 juillet 1940 lors du naufrage. Au moment de l’attaque britannique, le navire est touché par deux obus de 380mm dès les premières minutes, il explose et chavire, entraînant dans la mort près de 1000 hommes d’équipage.

mers elKEBIR_NEW
Source : meselkerbir.e.m.unblog.f

Information :

Bretagne : cuirassé construit à Brest en 1916. Après la capitulation signée par le maréchal Pétain, pour éviter qu’elle ne tombe entre les mains des Allemands, Churchill décide de détruire la flotte française qui stationne à Mers-el-kébir (6 km d’Oran) : opération Catapult. Les négociations entre les amiraux Somerville (anglais) et Gensoul (Français) échouent. Le pilonnage par les navires britanniques commence le 03/07 dans l’après-midi.

A 16h59, la Bretagne incapable d’appareiller, touchée de plein fouet par des obus de 380 et de 406, ravagée par les incendies, s’enfonce par l’arrière et chavire presqu’aussitôt entraînant des centaines de marins dans la mort; à 17h09 le cuirassé est couché, avec encore 800 hommes à bord, 200 ne pourront être sauvés et viendront s’ajouter à leurs camarades morts des ravages des obus anglais.

Le Bretagne a péri sans avoir tiré un seul coup de canon. Sur les 1297 marins tués  à Mers El Kébir, il y a eu sur le Cuirassé « BRETAGNE » 36 officiers, 151 Officiers mariniers, 810 Quartier maîtres et marins.

MAHEO Jean Marie

Quartier maître de manœuvre sur le contre torpilleur « DAGUE »,  MPLF le 24/02/1915, mort accidentellement en service. En août 1914 le navire sert à la 1re armée navale en Méditerranée. Le 24 février 1915, il saute sur une mine dérivante à Durazzo, 38 survivants sont recueillis par le Faulx.

Source fr.geneawiki.com
Source : seawaves.com

 

Information :

Le « DAGUE » était l’un des navires les plus rapides de son époque. Au début de la première guerre mondiale, il fut engagé en appui des convois maritimes d’approvisionnement de la ville de Bar (qui s’appelait alors Antivari). Le naufrage du contre-torpilleur « DAGUE » fut la première perte française en Adriatique et l’évènement eut un grand retentissement en France. Dans la soirée du 24 février 1915, par temps couvert, le « DAGUE », accompagné de son sister ship le « FAULX », escortait le cargo britannique » WHITEBREAD » chargé de ravitailler en matériel le gouvernement monténégrin. Il venait de traverser les champs de mines à l’approche du port. En raison du vent qui soufflait ce soir-là, mais également pour parer à une éventuelle attaque aérienne, le « DAGUE » mouilla au large une fois le « WHITEBREAD » amarré. A 21h40, une explosion se fit entendre, suivie de soubresauts violents, puis de la dislocation du navire en deux parties.

Texte  de la Médaille militaire à titre posthume.

« glorieusement disparus avec leur bâtiment lors de la perte du contre-torpilleur DAGUE détruit par mine le 24 février 1895  croix de guerre avec étoile de bronze. Arrêté du Ministre de la Marine en date du 19 octobre 1921 (J.O. 27 oct. 1921, p. 12.125 et 12.126), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la médaille militaire dans les termes suivants :  MAHEO Jean marie  quartier maitre de manœuvre.

MONTFORT Jean Marie

Maitre électricien au 3e dépôt des équipages de la flotte basé à Lorient, MPLF le 22/10/1918 à Carnac.

PESSEL Alfred Vincent Marie

Matelot chauffeur sur le cuirassé « BOUVET », MPLF le 18/03/1915 disparu en mer suite au naufrage.

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Bachi du BOUVET

Information :

le Cuirassé est envoyé aux Dardanelles en décembre 1914.  Le 25 février 1915, il bombarde Hellès puis se tient début mars dans le golfe de Saros et pont Kavack – Le 18 mars 1915, éventré par une mine il chavire dans le détroit devant Tchanak et coule en 1 minute – Le bilan de ce naufrage fait état de 637 disparus et 60 rescapés.

PUJOL Émile Jean Marie

Second maître électricien sur le cuirassé le « SUFFREN », MPLF le 26/11/1916 lors du naufrage; le Cuirassé est torpillé par un sous-marin allemand U-52 avec son équipage u large de Lisbonne, emportant par le fond ses 648 membres d’équipage. Suffren-02-

Information :

En 1915, le Suffren était le navire amiral d’une escadre de quatre cuirassés français, commandée par le vice-amiral Guépratte, qui participa aux opérations navales dans les Dardanelles. Pendant l’attaque du Détroit des Dardanelles le , le Suffren fut gravement endommagé par l’artillerie ottomane qui causa des voies d’eau, rendant les canons inopérants. Le Suffren dut se rendre à Malte pour effectuer des réparations.

Après avoir participé aux opérations à Gallipoli et à Salonique, le Suffren faisait route vers Lorient pour se ravitailler lorsqu’au large des côtes portugaises, près de Lisbonne, il fut torpillé par un sous-marin allemand U-52 (en), le . Les dégâts qui lui avaient été infligés aux Dardanelles ne lui permettaient d’aller qu’à 10 nœuds, mais le mauvais temps réduisait encore sa vitesse à 9 nœuds ; de plus il était sans escorte au moment de l’attaque. La torpille atteignit les moteurs et le Suffren coula en l’espace de quelques secondes, emportant par le fond ses 648 membres d’équipage.

source Wikipédia

RIO Jean Guillaume

Matelot en Indochine, MPLF 22/08/1950 au Viet-Nam des suites de maladie.

Tableau récapitulatif

NOM

PRÉNOMS

Date MPLF

GRADE

LIEU

POSITION

AUDO

Félix Joseph Marie 23/09/1917 SM En mer  au Sud-Sud-Ouest de Minorque paquebot mixte MEDIE, torpillé par un SM

BRIEN

Jean Louis 10/12/1914 QM Tué à L’ennemi. Dixmude (Belgique) 2e régiment de fusiliers marins

BRIZAC

Joseph Marie 26/11/1916 SM En mer au large de Lisbonne Cuirassé « LE SUFFREN », torpillé par un SM

CAMENEN

Pierre Marie 16/10/1918 Apprenti marin De maladie en service (congestion pulmonaire grippale) au Sénégal

CHAINON

Eugène Marie 12/07/1917 SM En Mer au large de Bône Sur le « CLAIRE », torpillé  par un SM

FRANGER

Auguste Marie 29/12/1915 Novice En mer au large de l’Ecosse entre Ipswich et Leith. Trois mâts barques « HOCHE »disparu  « fortune de mers »

GALUDEC

Jean Marie 26/11/1917 SM De maladie en service ,Hôpital militaire de Venise Centre d’aviation maritime de Venise

GOUZERH

Jean 15/05/1941 QM Tué à l’ennemi, décède à l’hôpital du Calvaire  Pont château, 4e régiment de fusiliers marins,

GOFFENY

Paul Alphonse 01/01/1945 Officier pilote ,Mort en opération (Charente Maritime)   Goupe aéronavale n°2 de Cogna

KERMORVANT

François Marie 24/08/1917 QM En mer au large Penmarch Torpilleur le « HENRIETTE IV » torpillé par un SM

LE GLOHAEC

Joseph 29/04/1944 QM(fus) En mer au large de l’Indochine Aviso « TAHURE », par Naufrage

LAUTRAM

Charles Marie 20/04/1919 Matelot (fus) Mort des suites de ses blessures à Salonique (Grèce). bâtiment de servitude de Corfou

LE DIABAT

Th… 17/06/1918 / En mer /

LE MARTELOT

Joseph Marie Alexandre 20/01/1918 M En mer, au large de l’Archipel des Açores SC 139 chasseur de sous marin disparu

LE GOSLES

Joseph Marie 14/12/1939 Matelot (fus) Disparu en mer au large de Brest Torpilleur « LE MISTRAL »

LE GOUAR

Jean Marie Charles 03/12/1916 Matelot En Mer dans la baie de Funchal (Madère) canonnière « LA SURPRISE topillé par un SM

LE GUENNEC

Jean Marie 09/08/1915 Matelot Maladie Cuirassé « LA PATRIE » mais décédé sur le » SCHAMROCK »

LEMOUROUX

Émile Jean Marie 20/01/1918 QM En mer, au large de l’Archipel des Açores SC 139 chasseur de sous marin disparu

LE PEVEDIC

Joseph Marie 27/10/1914 SM Des suites de ses blessures à Dixmude (Belgique), 1er régiment de fusiliers marins

LE ROUX

Fernand Julien 18/02/1942 SM En mer dans le golfe du Mexique. Sous marin « SURCOUF », naufrage

LE VOEUX

André 15/06/1940 Matelot Matelot Sous marin « MORSE » naufrage par mine

LE VIAVANT

Pierre Non MPLF, décédé le 30 avril 1940. Matelot Maladie à l’hôpital maritime de Lorient Front de mer de Gaâres

LOEZIC

Joseph Marie 03/07/1940 QM En mer à Mers El Kébir » (Oran), Cuirassé « LE BRETAGNE », naufrage

MAHEO

Jean Marie 24/02/1915 QM En mer, mort accidentellemet en service à Durano Torpilleur « DAGUE », naufrage par mine

MONTFORT

Jean Marie 22/10/1918 à Carnac Maitre 3e dépôt des équipages de la flotte de Lorient

PESSEL

Alfred Vincent Marie 18/03/1915 Matelot En mer dans le  détroit devant Tchanak Cuirassé « BOUVET » naufrage par mine

PUJOL

Émile Jean Marie 26/11/1916
SM En mer au large de Lisbonne, Cuirassé le « SUFFREN », torpillé par un SM

RIO

Jean Guillaume 22/08/1950 Matelot Des suites de maladie. Au Viet-Nam