Marins morts pour le France (MPLF) inscrits sur les monuments aux morts de 4 communes de Belle-Île.

Un très grand merci à Monsieur Thierry LALEOUS , délégué du comité pour Belle-Île, dont l’excellent travail a permis de retrouver et de mettre à l’honneur tous ces marins qui dans des conditions particulièrement difficiles et avec beaucoup de patriotisme, sur toutes les mers et océans ont donné leur vie pour la France.

Plus d’informations concernant les MPLF de Belle-Île-en-Mer  sur le site : http://www.bi56.fr/listes/rublistgen.html 

LE PALAIS

BERTHO Louis Alexandre

Matelot chauffeur au 5e dépôt des équipages de la flotte  de Toulon, MPLF le 07/02/1919 à Saint-Mandrier de maladie en service (grippe compliquée de pleurésie) ; il participait à la défense de l’Estérel.

CARIO Félix Théodore Marie

Matelot canonnier, MPLF le 23/09/1917 en mer , affecté à la défense du front de mer à Marseille.Il était sur le paquebot mixte de la compagnie PAQUET « le MEDIE » quand il a été torpillé par un sous marin le 23/09/1917 entre Malte et Marseille.

Le récit du commandant

 » Le MEDIE naviguait en convoi avec l’EMPIRE et le BISKRA, escorté par le HALLEBARDE. Il avait dû diminuer sa vitesse pour tenir la formation.
Vers 09h30 le 23 Septembre 1917, un choc violent suivi d’une détonation formidable ébranla tout mon être. Dans la seconde qui suivit, je perçus une série de 8 à 10 détonations en chapelet. Regardant vers l’arrière, je vis, succédant à une immense flamme rouge intense et serpentante, une épaisse fumée verdâtre. MEDIE s’était affaissé sur l’arrière, l’avant haut relevé. L’arrière du navire, au milieu d’une projection de multiples objets semblait sauter.
Je mis le transmetteur sur stop, mais j’ignore si cet ordre a pu être exécuter. La catastrophe était irrémédiable. La TSF était hors service. J’assistai, debout sur le pavois de passerelle tribord, en me tenant au montant de tente à l’agonie du MEDIE. Ce fut très court et tragique. Je fis amener les embarcations, couper les saisines des radeaux. Chacun travaillait sans affolement; le second et le bosco amenaient le youyou; un matelot du D’ENTRECASTAUX larguait posément la saisine de la baleinière.
Sur le gaillard, trente soldats indigènes, massés à tribord, étaient terrorisés par l’apiquage. Je leur criai de sauter à la mer. Mais les malheureux, inertes, accrochés les uns aux autres en une seule grappe furent précipités dans le vide et vinrent s’écraser sur le fronton du château.
Le navire se trouva à la verticale, continuant son mouvement d’enfoncement et je me retrouvai à l’eau. J’entendis le bruit sourd de l’explosion des chaudières et, majestueusement, parfaitement droite, la masse du MEDIE s’enfonça dans la mer ».

Source forum 14 – 18

COLOMBEL François Joseph Mathurin

Matelot sur le cargo « MICHEL », MPLF le 19/03/1917 près de l’île d’Yeu, navire coulé par mine.

Source : plongee-infos.com

Information :

Cargo de Worms et Cie. Lors d’un voyage Newport-Bordeaux le 19 mars 1917, à 3 milles N de Chassiron, saute sur mine mouillée par le sous-marin UC 70,

Le 19 mars 1917, le Michel (ex-Grafton) appareilla à 2h30 du matin de La Pallice vers Bordeaux, premier navire d’un convoi qui en comptait 19. A 4h20 le Michel heurta une mine et fut touché à 2,5 m de l’avant sur bâbord. La déchirure de la coque fut telle que le Michel piqua immédiatement de l’avant. Il gîta sur bâbord et s’enfonça en levant la poupe en l’air. L’équipage abandonna le navire avec précipitation. Une embarcation fut mise à la mer et cinq hommes purent s’y réfugier. Trois autres se jetèrent à l’eau. Sur les 26 marins de l’équipage, le naufrage fit 14 victimes. Les survivants furent recueillis par le Sauternes et par l’Ecureuil et ramenés à La Pallice. Cinq minutes après le naufrage du Michel, le Bergsli qui le suivait, subit le même sort.

Médaille militaire à titre posthume par arrêté du Ministre de la Marine en date du 20 mars 1922 (art. 2 ; J.O., 2 avr. 1922, p. 3.653)

DOURILIN Jean Marie Barnabé

Matelot canonnier affecté au bâtiment de servitudes de Casablanca et batterie de côtes du front de mer de Rabat, MPLF le 19/03/1917 à l’hôpital militaire de Rabat des suites de maladie contractée en service.

FRESIGNE  André Émile Marie

Matelot, MPLF le 09/09/1917 à Djibouti, affecté à la direction du port de Toulon.

GUEGAN Louis Auguste Eugène

Maître de manœuvre, pilote aviateur au centre d’aviation de Dunkerque, MPLF le 07/03/1918 à Dunkerque d’un accident d’hydravion.

Médaille militaire, déjà décoré de la croix de guerre avec 2 palmes, il reçoit une nouvelle citation à l’ordre de l’armée :

« Excellent pilote aviateur, a livré plusieurs combats à des hydravions ennemis, a attaqué quatre sous-marins ; a toujours été un modèle de courage et de l’esprit militaire le plus élevé ».

HOUCHOUA Joseph Paul

Matelot chauffeur, direction du port de Lorient, MPLF le 24/03/1917 au large de Lorient, disparu en mer à la suite de l’explosion d’une mine qui a brisé le « TAPIR ».

Source : pages 14-18.me discussion.net / vue partielle du tapir à gauche

LASSERRE Édouard Joseph

Quartier maître timonier sur le croiseur cuirassé « Amiral CHARNER », MPLF le 08/02/1916, torpillé par un sous marin allemand près de côtes syriennes au large du Liban (ouest Beyrouth) , disparu en mer.

Croiseur cuirassé Amiral CHARNER

Information :

Croiseur cuirassé de type « CHANZY »  (1893 – 1916), commencé en juin 1889, il est mis à flot le 18.03.1893,  coulé  le 08.02.1916.

Il rejoint, en 1896, les croiseurs de la Méditerranée, pour opérer en Crète. Puis il rejoint l’escadre d’Extrême-Orient, en 1901. Il revient en Méditerranée, dès 1905, et est mis en réserve à Toulon. Il opère la surveillance du canal de Suez en 1914, et participe, avec la Foudre, le Guichen, le Desaix et le D’Estrées, sous la conduite de l à l’évacuation de 4100 Arméniens du Musa Dagh en septembre 1915. Lors de son trajet de retour de l’île de Castellorizo, après un arrêt à l’île de Rouad, il devait atteindre Port Saïd mais il est torpillé le 8 février 1916 par un sous-marin allemand de type U-21 sous le commandement de Otto Hersing (1885-1960). Précisément par 33°21N et 34°54E à 42 milles de Beyrouth et à 15 milles de Sour / l’ancienne Tyr. Ses 4 736 tonnes coulent rapidement et l’Amiral Charner s’échoue à 1 500 mètres de profondeur. Il y eut 427 morts et un survivant : le quartier-maître canonnier Cariou.

Source : Wikipédia

LE DU Adrien Jean Marie Joseph Victor

Quartier maître fusilier au bataillon de marche des fusiliers marins, 3^e compagnie, MPLF le 15/09/1918, tué lors de l’attaque du moulin de Laffaux (Aisne).

LE GULLEDEC Joseph Victor Francis

Second maître mécanicien sur le Cuirassé « DANTON », MPLF le 19/03/1917, disparu en mer avec le cuirassé, torpillé par un sous marin allemand en Méditerranée sud Sardaigne, 296 victimes.

Information :

Le Danton, qui faisait route de Toulon à Corfou, en Grèce, a été attaqué par un U-Boot de la marine impériale allemande, le U-64, le 19 mars 1917, vers 13 h, au large des côtes de la Sardaigne. Deux torpilles ayant touché la coque par l’avant et par le milieu, le bateau a coulé en 30 minutes². Au moment de sa perte, différents rapports ont fait état que le commandant du bateau, le capitaine de vaisseau Delage, et de nombreux officiers n’ont pas tenté d’évacuer le navire³. Les appareils électriques du bateau avaient été touchés ce qui a empêché la mise à l’eau des embarcations de sauvetage². Les pertes humaines ont été de 296 marins au total sur les 946 membres d’équipage et 155 passagers marins devant rejoindre leur navire en Grèce. 806 personnes ont été récupérées par le contre-torpilleur Massue aidé par le chalutier Louise-Marguerite, certains récupérés après près de 7 h de nage.

LEPORT Albert Joseph

Second maître charpentier à l’atelier central de la flotte à Toulon, NON MPLF le 19/03/1919 à l’hôpital de Saint-Mandrier de maladie contractée en service (tuberculose pulmonaire).

SCHEFFER Marcel Paul Charles

Matelot au 1^er régiment de fusiliers marins, 3^e bataillon de marche, MPLF le 22/10/1914 à Dixmude (Belgique), mort au champ d’honneur.

Tableau récapitulatif

BANGOR

Le monument aux morts

BAMDE Alexandre Maximin Joseph Alexandre

Quartier Maître sur le croiseur cuirassé « Amiral CHARNER », MPLF le 08/02/1916, croiseur torpillé par un sous marin allemand près des côtes syriennes, naufragé.

Information :

Croiseur cuirassé de type « CHANZY »  (1893 – 1916), commencé en juin 1889, il est mis à flot le 18.03.1893,  coulé  le 08.02.1916.

Il rejoint, en 1896, les croiseurs de la Méditerranée, pour opérer en Crète. Puis il rejoint l’escadre d’Extrême-Orient, en 1901. Il revient en Méditerranée, dès 1905, et est mis en réserve à Toulon. Il opère la surveillance du canal de Suez en 1914, et participe, avec la Foudre, le Guichen, le Desaix et le D’Estrées, sous la conduite de l à l’évacuation de 4100 Arméniens du Musa Dagh en septembre 1915. Lors de son trajet de retour de l’île de Castellorizo, après un arrêt à l’île de Rouad, il devait atteindre Port Saïd mais il est torpillé le 8 février 1916 par un sous-marin allemand de type U-21 sous le commandement de Otto Hersing (1885-1960). Précisément par 33°21N et 34°54E à 42 milles de Beyrouth et à 15 milles de Sour / l’ancienne Tyr. Ses 4 736 tonnes coulent rapidement et l’Amiral Charner s’échoue à 1 500 mètres de profondeur. Il y eut 427 morts et un survivant : le quartier-maître canonnier Cariou.

Source : Wikipédia

CARRIC Émile Jean

Matelot fusilier en service au 3^e dépôt des équipages de la flotte, MPLF le 30/07/1916 à Lanesterde maladie contractée en service (méningite cérébro-spinale).

COLOMBEL François Joseph

Matelot de la marine marchande, MPLF le 19/03/1917, disparu en mer, peut-être sur le vapeur « MARSEILLE ».  Le cargo « MARSEILLE », abordé au croisement de nuit de deux convois passant à terre de l’île d’Yeu pour éviter un sous-marin signalé dans le voisinage, a sombré le 19 mars, à deux milles de la pointe du Corbeau où il constitue une épave dangereuse pour la navigation.

paquebot MARSEILLE

GUENANTIN Louis Joseph

Matelot électricien, engagé volontaire en 1910, affecté au 5^e dépôt des équipages de Toulon, MPLF le 13/10/1915 à Bangor des suites de maladie contractée en service (tuberculose pulmonaire).

HERVE Auguste Ernest Marie

Matelot timonier sur le bateau citerne  « LE MARIGOT » à Dakar puis au 5^e dépôt des équipages de la flotte de Toulon.,  MPLF le 30/03/1918 à l’hôpital mixte d’Auray de maladie contractée en service (suite de paludisme).

HERVE Paul Adrien

Maître torpilleur, MPLF le 09/09/1918 à Bangor de maladie contractée en service (tuberculose pulmonaire). contractée à bord de sa précédente affectation sur le sous marin le « GAY-LUSSAC »,  démobilisé le 23/03/1916 pour infirmité.

ILLIAQUER Louis Andéol Joseph

Capitaine au long cours, MPLF le 17/11/1916 ; Il commande le 3 mâts barques Le « SAINT ROGATIEN ». Le Capitane ILLIAQUER figure  aussi sur le monument aux morts de Quiberon.

Information :

Quand le « SAINT ROGATIEN » fut attaqué, le capitaine ILIAQUER fit descendre tout l’équipage dans les canots, mais resta à bord avec le matelot HUGUEN pour tenter de sauver son navire, en attendant les patrouilleurs alertés. Mais tous deux furent engloutis quand le navire sombra. Plus tard, leurs noms furent donnés à deux vapeurs du type Marie-Louise, en souvenir de leur sacrifice.
Le matelot HUGUEN était né le 31/10/1858 à Quimper, inscrit à Quimper et domicilié à Monfrugi (Quimper). Il est juste de leur associer le nom du mécanicien belge VERMAUT qui parait avoir été oublié.

Mort sublime du Capitaine ILLIAQUER :

« Le saint Rogatien avait pour commandant le Capitaine ILIAQUER, un breton de Belle-Île, un fier et vaillant marin, aussi déterminé, d’un moral aussi solide que les rochers de ses falaises. Farouche, résolu, quand son navire fut irrémédiablement perdu, il refusa, malgré les objurgations de ses matelots, de monter dans un canot et s’engloutit avec le Trois-Mâts », Article paru dans la presse locale.

LANCO Etienne Léon Damien

Marin de la marine marchande de l’équipage du vapeur « TRIGNAC » , MPLF le 25/02/1916 en mer du Nord après avoir heurté une mine.

Information :

Le vapeur français « TRIGNAC », de 2375 tonnes, allant de Nantes à Newcastle, a coulé dans la mer du Nord à la suite de deux violentes explosions qui ont coupé le navire en trois parties. Par arrêté du Ministre de la marine en date du 20 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 2 avr. 1922, p. 3.653), il sera inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.

LANCO Léon Joseph Auguste

Quartier maître de manœuvre sur l’Aviso « CHAMOIS »;  il patrouille en Méditerranée puis affecté au Centre d’aérostation de PATRAS. MPLF le 12/08/1918 à Patras (grèce) de maladie contractée en service (grippe infectieuse).

LHERMITTE Jules Joseph Grégoire

Second maître  de manœuvre sur les torpilleurs d’Oran, NON MPLF le 11/11/1917 par submersion accidentelle à Oran (Algérie).

MAUGER Ernest Paul, Marius

Fusilier marin au 1^er régiment de fusiliers marins, MPLF le 09/11/1914 à Dixmude (Belgique), mort au champ d’honneur.

PICOT Louis Édouard Auguste

Marine marchande, embarqué en qualité de matelot sur le 3 mâts coque « le « COQUIMBO », MPLF le 11/07/1917 en mer, navire coulé par mine. [ Croix de guerre avec étoile de bronze à titre posthume].

Le COQUIMBO

Information :

Trois-mâts de la Cie Bordes. Saute sur une mine le 11 juillet 1917 dans le SE du plateau de Rochebonne. Le bilan de ce naufrage fait état de 18 survivants (recuillis par le chalutier Albert André) et 7 disparus.

Tableau récapitulatif

LOCMARIA

Monument aux morts

AUDIC  François Adrien

Second maitre de manœuvre, 2^e régiment de marins , MPLF 25-29/03/1915 à Nieuport (Belgique).

BRIERE Joseph Armand Gustave

Matelot gabier sur le contre torpilleur le « BISON » depuis le 1er octobre 1939, navire intégré à la 11^e division des contre-torpilleurs(DCT), MPLF le 03/05/1940, porté disparu, contre torpilleur coulé devant Namsos en mer de Norvège. Il sera décoré de la Médaille Militaire, de la Croix de Guerre 39-45 avec étoile (s), Cité à l’Ordre du Corps d’Armée.  [source: https://memorial-national-des-marins.fr/b/184372-briere-joseph-armand-gustave]

Information :

La campagne de Norvège débute le 9 avril 1940, au moment de l’invasion du pays par l’armée allemande, les alliés l’avaient envisagée et un corps expéditionnaire se tient prêt : la « 11^e DCT » appareille de Brest le 12 avril pour se joindre à la « Home Fleet » britannique afin de protéger les navires acheminant les troupes à partir de la baie de Scapa Flow, au nord-est de l’Ecosse. Le contre torpilleur BISON du groupe « Émile BERTIN » était chargé de la protection des convois ; Le 3 mai 1940, il participe à l’évacuation des troupes de NAMSOS. Lors d’un raid impliquant une quarantaine d’avions allemands, le « BISON » est touché par une bombe qui traverse la passerelle et explose dans la soute à munitions. Le « BISON » est coupé sur l’avant de la première cheminée. Il disparaitra rapidement. Sur un équipage de 264 hommes, le bilan est de 139 tués ou disparus , 60 blessés dont 10 grièvement.

BRIERE Félix Toussaint, Léon

chauffeur breveté MPLF le 24/02/1919, à l’infirmerie de la Caserne de la Pépinière à Paris de maladie contractée en service (grippe infectieuse).

CLEMENT Ange Pierre

Fusilier breveté, affecté sur le remorqueur réquisitionné « Jules Couëtte » au bâtiment de servitudes de Salonique, MPLF le 12/11/1918 à L’hôpital de Salonique de maladie contractée en service (broncho pneumonie grippale).

Source : pages 14-18.me discussion.net

CLEMENT Louis Marie

Matelot à bord de « l’ASTREE »,  MPLF  le 31/10/1918 à Swansea en Angleterre.

COLLET Joseph Pierre Léon

Matelot gabier, embarqué sur le croiseur cuirassé  « DUPLEIX », MPLF le 26/05/1915 en Turquie (Bodrum), tué au cours d’une patrouille à terre. Ramené à bord, le corps a été immergé le 27/05/1915. Parmi les victimes figure également Emile Marie LE MAUX , né le 1 décembre 1892 à Belz, mort pour la France lors de cette même patrouille (voir commune de Belz).

Récit des événements

« … Le 25 mai 1915, le Dupleix se présente avec le destroyer anglais Kennet devant Boudroum, où l’on croit que les Turcs ont préparé un approvisionnement de pétrole pour sous-marins, et demande à visiter les goélettes mouillées dans le port. Les autorités lui promettent une réponse pour le lendemain ; plein de confiance dans leurs bonnes dispositions, il revient, seul, le 26 mai ; la baleinière qu’il envoie à terre, commandée par le lieutenant de vaisseau Matha, est accueillie par des salves de mousqueterie ; tous ses hommes sont tués ou blessés, et elle dérive vers le fond du port. Un canot parti pour la secourir est reçu de la même manière et doit s’abriter derrière un rocher sur lequel sautent les hommes valides. Le Dupleix vient les reprendre, sous une vive fusillade qui tue le lieutenant de vaisseau Bernadac et blesse plusieurs marins de l’équipage. Après avoir vainement hissé le pavillon de parlementaire pour tâcher de négocier la remise de ses hommes, il bombarde le port pendant trois heures et rentre à Moudros. Cette affaire lui a coûté huit morts, onze blessés, dont le capitaine de frégate de Saint-Seine, commandant, et dix-neuf disparus… »

Auguste Thomazi, La guerre navale aux Dardanelles, Payot, 1926

CONAN Pierre Louis Alexandre

Second maître fusilier embarqué sur le « JAUREQUIBERRY », MPLF le 14/07/1918 en mer alors qu’il était passager du « DJEMMAH », paquebot mixte des messageries maritimes torpillé.

Information :

« Le « Djemnah » quitte le port de la Joliette le 6 Juillet 1918, à 12 h30, avec 530 tonnes  de marchandises diverses et 606 passagers.  Arrivé sans incident à Bizerte le 9 juillet à 21 heures, Il Appareille le 10 à 9 heures, et fait route en convoi . journée calme le 14. Comme les jours précédents, nous faisons les routes en zigzags, la vitesse du convoi ne dépasse pas 8 nœuds. Le convoi, diminué d’une unité est formé en ligne de front de bâbord à tribord:  », « Djemnah », «  guide, et « San-Patrik ». Le 14 juillet à 21 h. 32, M.G., le « Djemnah » est torpillé par le travers de la cale à bagages, à tribord.  le navire s’était coupé en deux;  le navire a complètement disparu. Il a coulé en moins de deux minutes.

CONAN Alexandre

Fusilier marin, MPLF le 14/07/1918, disparu à Dixmude (Belgique).

CONAN Pierre Louis Alphonse

Second maître sur le croiseur cuirassé « LÉON GAMBETTA », MPLF le 27/04/1916 en mer lors du naufrage du navire

Information :

De 1914 à 1915 le « Léon Gambetta » est basé à Malte, au sein de la 2e escadre légère portant la marque du contre-amiral Sénès. Sous les ordres de son commandant, le capitaine de vaisseau André, le « Léon Gambetta » participe au blocus de la marine austro-hongroise en mer Adriatique.

Le 26 avril 1915, en mission de protection des cargos chargés de ravitailler le Monténégro, vers minuit quinze, le « Léon Gambetta » est torpillé par le sous-marin autrichien U du commandant Von Trapp, à l’entrée du chenal d’Otrante, au niveau du talon de la «botte italienne».

Touché dans la chambre des dynamos, le navire prend rapidement de la bande et coule en dix minutes. Une seule embarcation de sauvetage pourra être mise à l’eau, prévue pour 58 passagers, elle parviendra à embarquer 108 marins, et se dirigera vers le phare de Leuca. Vers 8 heures du matin le canot, remorqué par les marins et pêcheurs, dans la dernière partie du parcours, parviendra miraculeusement au village de Santa Maria de Leuca distant de 14 milles environ de la zone du naufrage.

Sitôt l’alerte donnée, des torpilleurs italiens appareillent de Brindisi et de Tarente, ils parviendront sur les lieux du naufrage à deux heures de l’après-midi, où malheureusement ils ne recueilleront que 29 hommes à bout de forces, sur les 300 qui s’étaient jetés à l’eau vers minuit et demie.

Le CV André et le CA Sénès se compteront parmi les 684 morts de l’équipage qui comptait 821 officiers et marins.

DIFFON Charles Désiré

Fusilier marin, matelot du 1^er régiment de marins 3^e bataillon, MPLF le 14/11/1914 disparu à Dixmude.

GALLENE  André François Évariste

Quartier maître du cuirassé « BRETAGNE », MPLF 03/07/1940 à Mers el Kebir.

Information :

En service durant les Première et Seconde Guerre mondiale. Mis en service en 1915, il est coulé lors de l’attaque britannique sur Mers el-Kébir le 3 juillet 1940.La Bretagne, demeurée à Mers El Kébir après y avoir été déployée un mois auparavant, est touchée par quatre obus de 381 mm en provenance des cuirassés Hood, Resolution et Valiant. Les deux premiers projectiles frappent en même temps à 16h59 lors de la troisième slave. Le premier touche le bâtiment près de la tourelle n°4, . Le second obus touche au-dessus la ligne de flottaison et expose dans la chaufferie centrale, tuant tous les marins, à l’exception d’un seul, ce qui a pour effet de priver le navire de toute puissance et d’handicaper les systèmes de communications.Sept minutes plus tard, les deux autres projectiles frappent la Bretagne, l’un près de la tourelle n°3, mettant le feu aux projectiles anti-aériens qui étaient stockés à côté. à 17h09, une importante explosion secoue violemment le navire, qui commence à gîter immédiatement et qui chavire, tuant 36 officiers, 151 sous officiers et 825 marins.

GALLENE Zacharie Victor Onésime

Quartier maître fusilier affecté au bataillon de marins , MPLF le 14/10/1917 à à l’hôpital 34 bis de Zuydcoote ( Nord ) des suites de ses blessures de guerre.

GUEGAN Auguste « Georges »

Second maître fourrier, réformé pour tuberculose en janvier 1918, MPLF le 04/05/1919 à Sauzon

GUEGAN Joseph François

Matelot, MPLF le 19/9/1917, disparu en avec le 4 mâts « BLANCHE » dans l’océan Atlantique, torpillé et canonné à 300 milles au sud des côtes de Bretagne.  titulaire de la croix de guerre. 

GUILLAUME Félix Charles  Désiré

Quartier maître de manœuvre sur la « TUBEREUSE »,  chalutier reconverti en patrouilleur auxiliair eau sein de la première escadre de patrouilles ,  MPLF le 05/12/1917 en mer près de Corfou, navire coulé par mine.

Source : pages 14-18.me discussion.net / Chalutier du même modèle içi la « CAPUCINE »

Texte de citation du navire

« Le chalutier TUBEREUSE a sombré par l’explosion d’une mine au cours d’opérations à proximité d’un champ de mines connu ».

LE LUC Émile Joseph

Matelot mécanicien, du 2^e régiment de fusiliers, MPLF le 24/10/1914 à Dixmude, tué à l’ennemi.

LOREC Lucien Gustave, Joseph

Matelot de 3^e classe sans spécialité, embarqué sur le cargo à vapeur armé le « SAINT LUC », MPLF le 03/10/1918, coulé par un sous marin allemand au Nord-Ouest d’Alger.

LOREC Yves

Matelot sur le cargo transformé en paquebot mixte « BRAZZA », MPLF le 23/05/1940, en mer au large du cap Finistère (Espagne), navire torpillé.

Information :

Le paquebot Brazza, appartenant à la compagnie des Chargeurs réunis, construit comme cargo aux chantiers de la Loire à Nantes est lancé le 10 novembre 1923 sous le nom de Camranh. Transformé en paquebot mixte et rebaptisé Brazza en 1927 il est affecté au transport de troupe en 1939 (croiseur auxiliaire). Il est coulé le 28 mai 1940 par le sous-marin allemand U37 au large du cap Finistère (Espagne).
Les escorteurs du convoi, Enseigne Henry et HMS Cheschire ont recueilli 197 rescapés. Il y eut 379 victimes.

NOURY Pierre Félix Théodore Alphonse Jean

Maître fusilier du commando de marine « MONFORT », MPLF le 20/02/1952 à Haiphong (Viet Nam), mort des suites de ses blessures.

POUMET Vincent Marcelin Mathieu

Matelot sur le croiseur Cuirassé KLEBER,  MPLF le 21/02/1918 à Locmaria, victime des suites du torpillage du « KLEBER » le 27 juin 1917.

Information :

Le croiseur cuirassé KLEBER s’est perdu sur une mine dans l’Iroise, aux environs de la Basse Royale, le 27 juin 1917. Il appartenait à la 6^e division légère stationnée à Dakar et il était commandé par le capitaine de frégate LAGORIO. Le « KLEBER » rentrait à Brest pour être mis en réserve d’escadre.

Citation à l’ordre de l’Armée :

« Le croiseur Kléber ayant touché une mine devant Brest, le 27 juin 1917, a coulé rapidement ; les officiers et l’équipage restés à leur poste jusqu’à ce qu’ils aient reçu l’ordre d’évacuer ont donné le plus bel exemple de courage, de sang-froid et de discipline », (Journal officiel du 16 novembre 1919).

SAMZUN Auguste Pierre

Matelot de 2^e classe, MPLF le 18/03/1915, naufragé sur le « BOUVET », coulé par mine le 18 Mars à l’attaque des Dardanelles au cri de Vive la France poussé partout l’équipage. La Médaille militaire a été attribuée à tout l’équipage.

Information :

Cuirassé envoyé aux Dardanelles en décembre 1914 – Le 25 février 1915 il bombarde Hellès puis se tient début mars dans le golfe de Saros et pont Kavack – Le 18 mars 1915, éventré par une mine il chavire dans le détroit devant Tchanak et coule en 1 minute – Le bilan de ce naufrage fait état de 637 disparus et 60 rescapés.

THOMAS  Gaston Louis Frédéric

Second maître au 3^e dépôt des équipages de la flotte,  MPLF le 14/01/1919 à Bangor.

 THOMAS  Évariste Auguste Aimé

Quartier maître à la direction port de Lorient, MPLF le 24/03/1917, disparu en mer devant l’île de Groix avec le remorqueur « TAPIR » suite à l’explosion d’une mine.

Source : pages 14-18.me discussion.net / vue partielle du tapir à gauche

 THOMAS Pierre Auguste Onésime

Apprenti marin au 3^e dépôt des équipages de la flotte, MPLF  le 23/10/1918 à l’hôpital de Lorient des suites de maladie contractée au cours d’opérations de guerre (grippe à l’état épidémique).

THOMAS Pierre Paul Jérémie

Quartier maitre, engagé volontaire en 1918, mort  le 24/5/1943 de maladie à Nouméa sur l’Aviso « LE CHEVREUIL » attribué aux forces navales françaises libres puis en Afrique occidentale.

Source wikipedia

Information :

Le Chevreuil (1939-1970) est un aviso de la classe Chamois de la Marine nationale française. Mais ce bâtiment a également été sous le pavillon des Forces navales françaises libres (1940-1944) et dans la dernière période de son service une unité, sous un autre nom, de la Marine nationale tunisienne (1959-1970).

Durant une carrière de plus de trente ans le Chevreuil a navigué dans l’Atlantique, la Méditerranée, Le Pacifique et d’en d’autres mers en Orient. De toutes ses missions l’une a plus particulièrement marquée les mémoires, elle est citée par Charles de Gaulle dans son ouvrage intitulé mémoires : « l’aviso Chevreuil rallie l’archipel de Wallis-et-Futuna à la France libre ».

Source wikipedia

THOMAS Pierre Vincent

Maître  affecté sur le Vapeur » EMMA » , MPLF le 31/03/1915  en mer dans la Manche, navire torpillé par un sous marin.

Tableau de synthèseSource : bi56.fr

Tableau récapitulatif

SAUZON

Monument aux morts

CRABOT Jean Louis Marie Augustin

Fusilier marin, MPLF  le 03/12/1916 à Madère sur la canonnière « LA SURPRISE »,  En rade de Funchal (Madère) torpillée par un sous marin.

Source : navires-14-18.com

Information :

La canonnière SURPRISE était détachée dans l’Océan Atlantique. elle a participé à l’occupation de Coco Beach, chef lieu du territoire allemand du Muny au Gabon. Elle a été torpillée au mouillage de Funchal (Madère), le 3 décembre 1916

Source : 14-18-marine-livredor.wifeo.com

GUEGAN Auguste « Georges »

Second maître fourrier, réformé pour tuberculose en janvier 1918, MPLF le 04/05/1919, à Sauzon.

GUEGAN Joseph François

Matelot, embarqué sur le 4 mâts « BLANCHES », MPLF le 19/09/1917, torpillé dans l’Atlantique par un sous marin.

Source : bi56.fr

GUEGAN Nicolas Pierre Joseph

Matelot, MPLF le 18/03/1915, disparu avec le croiseur « LE BOUVET », coulé par mine le 18 Mars à l’attaque des Dardanelles au cri de Vive la France poussé partout l’équipage. La Médaille militaire a été attribuée à tout l’équipage.

Information :

Cuirassé envoyé aux Dardanelles en décembre 1914 – Le 25 février 1915 il bombarde Hellès puis se tient début mars dans le golfe de Saros et pont Kavack – Le 18 mars 1915, éventré par une mine il chavire dans le détroit devant Tchanak et coule en 1 minute – Le bilan de ce naufrage fait état de 637 disparus et 60 rescapés.

GUELLEC François Nicolas Marie

Fusilier marin au 1^er régiment de marins, MPLF le 15/11/1914 à l’hôpital de Vire, blessé à Dixmude.

Citation à l’ordre de l’Armée :

« François GUELLEC, canotier de sauvetage à Sauzon, incorporé au 1^er régiment de fusiliers marins , a pris part à tous les combats de Belgique jusqu’à ceux de DIXMUDE, où il a été blessé d’un éclat d’obus le 1^er novembre 1914 : Mort des suites de ses blessures, à l’hospice de Vire le 15 novembre 1914. »

GUILLERME Paul François

Quartier-maître fusilier affecté 3^e dépôt des équipages et de la flotte, MPLF le 01/01/1919 à Paris ;

LE BLAVEC Paul Victor

Quartier canonnier sur le torpilleur « SIROCO », MPLF le 31/05/1940 en mer, navire torpillé puis achevé par l »aviation allemande au large de Dunkerque.

Source :  mémorial des marins

Information :

Information :

Le matelot LE GAL du service artillerie a été détaché  sur le dundee  » EN AVANT » armé pour la pêche (il transportait du Charbon). Il a été pris à parti par un sous marin allemand qui à ouvert le feu à avec des canons de 105 et de 88. Le Dundee a riposté avec son canon de 47 et malgré une bonne résistance  a été coulé par le sous marin ; perdu corps et biens.

LE PORT Victor Paul  Charles

Matelot, affecté au 1^er régiment de marins, 3^e bataillon. Il est  grièvement blessé le 21 octobre 1914 ; MPLF le 25/10/1914 à l’hôpital militaire de Dunkerque des suites de ses blessures.

LE PORT Albert Joseph

Second maître charpentier à l’atelier central de la flotte à Toulon, MPLF le 19/03/1919 à l’Hôpital de Saint-Mandrier.

OLIERIC Victor Eugène

Matelot à bord du vapeur « SAINT SIMON » affecté au ravitaillement des navires de guerre sur la côte africaine. MPLF le 03/04/1917.  Le « SAINT SIMON » quitte le 3 avril 1917 Bizerte pour Huelva où il est torpillé par un sous marin allemand.

Source : histomar.net

Tableau récapitulatif