Fils de Joseph Marie GUILLO et de Marie Ambroisine LE PRADO, cultivateur, marié le e 11 février 1922 avec Marie Joséphine LE FLOCH (veuve de LE DREVO voir onglet Ploëmel 14/18), André GUILLO, ancien combattant de la Première guerre mondiale était décoré de la Médaille interalliée dite de la Victoire, Croix des services militaires volontaires, Croix du combattant volontaire avec barrette 1914-1918.
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Ses 4 premières années d’engagement
Il s’engage à Vannes le 28 avril 1917 pour le 28e régiment d’artillerie (R.A.), il servira successivement au 22e RA (16 avril 1918) ou il nommé brigadier en décembre de la même année, le 30 mai au 2e RA, le 25 mai 1919 au 13e RAC (régiment d’artillerie coloniale) et promu Maréchal des Logis le 18 octobre et artificier le 30. Il est affecté au 1er Bataillon de Marche du Levant le 1er janvier 1920 puis au 272e RA à la dissolution du Bataillon et enfin au 35e RA à son retour de Beyrouth le 1er janvier 1921. Il est renvoyé dans ses foyers le 17 avril 1921 et se retire à Ploëmel. le relevé de ses campagnes précise: contre l’Allemagne d’avril 1917 à avril 1919, dans l’armée d’Orient d’avril à novembre 191, En Cilicie de novembre 1919 à août 1920, au levant d’août 1920 à janvier 1921
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En gendarmerie
En novembre 1921 il est affecté comme gendarme à la légion de gendarmerie de Corse et affecté à Bastia. il part suivre sa formation à l’école de gendarmerie de Mamers du 28 novembre 1921 au 13 mars 1922. Le 19 février 1926, il rejoint la 11e légion de gendarmerie
En 1940, André Guillo était adjudant-chef, commandant la brigade de Pontivy (Morbihan).
Il entre dans la Résistance en avril 1942 (membre du réseau « Action du Morbihan » en 1943, nom de guerre alias Chim) sous le commandement du chef d’escadron Guillaudot, à la caserne de gendarmerie de Vannes. Il entreprend en 1943 le recrutement d’une compagnie de F.F.I. dont il prend le commandement. Nommé capitaine dans le Résistance le 1er mars 1944. Il cache chez lui un dépôt de munitions et héberge Jean Cholet, officier instructeur parachuté par Londres avec son chien, un berger allemand. Il est arrêté le 31 mars 1944 à son domicile, la caserne de gendarmerie de Pontivy, suite à une dénonciation, puis emprisonné à Rennes. Le tribunal militaire allemand FK 748 le condamne à mort le 07 juin 1944 avec une trentaine de résistants. Il fut gracié le lendemain, jour même où il devait être exécuté, sa peine commuée comme ce fut le cas parfois pour les gendarmes. Il fait partie du dernier convoi de déportés parti de Rennes le 3 août vers l’Allemagne. Arrivé le 15 août à Belfort, il est dirigé le 29 août 1944 vers Neuengamme.(Matricule 43798). l fut affecté au commando de Bremen Farge pour la construction d’un abri pour sous-marins. Il mourut d’épuisement après quatre journées de marche pour regagner le camp de Neuengamme et par les coups infligés lors du trajet. Il est porté disparu le 14 avril 1945.
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Reconnu Mort pour la France, André Guillo a été fait Chevalier de la Légion d’Honneur et décoré de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme.
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Dans le Morbihan, son nom est gravé sur une stèle commémorative à Neuillac, en bordure de la route départementale 191, entre Kergrist et Pontivy, près du village de Kerlogoden. – « La Compagnie mobile du 3e bataillon FFI en souvenir du combat de Kerlogoden et de ses morts pour la France. A l’éternel esprit breton toujours prêt à défendre la France » ainsi que sur les monuments aux morts de Pontivy et de Ploëmel.
La dernière lettre qu’il a écrit à sa mère
Vannes le 21 février 1944,
Chère mère,
C’est bien le plus gros chagrin que je vais te causer, car je suis condamné à mort je n’espérais pas un tel sort mais il n’y a rien à faire le jugement est fini. Le plus dur ce n’est pour moi c’est pour vous tous Odette Robert et Jean ainsi que tante Lulu. Et dire que je ne pense pas vous voir avant. N’ayez pas trop de chagrin je sais que ce sera dur pour vous mais ayez du courage. Je t’ai fait souffrir maman et tu vas encore plus cette fois-ci mais tu vois ce que c’est en écoutant la parole de l’adjudant Guillo et du Capitaine de Pontivy qui me promettait que je n’aurais rien à craindre en remettant les armes c’est moi qui me suis condamné. Quand je pense au chagrin que cela va vous faire ça me donne de la peine mais tu pourrais dire que ton fils meurt en brave. Les camarades Pedron, Le Belle, Goumon sont aussi condamnés. il passe en même temps que moi. Je t’embrasse bien fort pour une dernière fois ainsi que Odette Robert tante Lulu. Embrasse toute la famille.
Et pour une dernière, Adieu
Ton fils Dédé
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Source: https://maitron.fr/spip.php?article166989, notice GUILLO André, Émile, Louis par Delphine Leneveu, Annie Pennetier, version mise en ligne le 29 octobre 2014, dernière modification le 11 septembre 2021. http://memoiredeguerre.free.fr/deportation/56/deportes56-fg.htm Archives départementales.
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