Intervention de Jacques JOLY Délégué général honoraire du souvenir Français du Morbihan
En 1951 âgé de 17 ans Jean-Claude s’engage dans l’Arme des Transmissions. Il gravit rapidement les échelons et entame une carrière de Sous-Officier.
En 1955 il intègre l’École militaire de Strasbourg pour préparer l’entrée à l’ESMIA (Ecole spéciale militaire interarmes) de Coëtquidan.
Il suit son cursus dans cette prestigieuse école, promotion Laperrinne, et à l’issue choisit l’Artillerie sol-air.
Après l’école d’application, à Nîmes, Il effectue un 1er séjour au 403e RAA (régiment d’artillerie anti-aérienne).
En 1960 il rejoint l’Algérie où il participe à la bataille des frontières et se distingue en obtenant la CVM (Croix de la valeur militaire) avec une citation à l’ordre du régiment.
A son retour d’Algérie il est affecté au 401e RAA à Nîmes. Il part suivre le stage d’officier HAWK au States, à Fort Bliss. A lui les TBones et la route 66. Il sert dans plusieurs régiments d’artillerie.
En 1976 il rejoint les écoles de Coëtquidan comme instructeur. En 1979 il retrouve le 403e où il nommé commandant en second. En 1981 il rejoint l’Artillerie du 2e CA en Allemagne.
En 1984 il est nommé CEM (Chef d’état-major) du 21e GD à Caen. En 1988 il est adjoint au Commandant de l’Artillerie Sol-air à Taverny.
C’est là qu’il met un terme à son engagement militaire.
Mais une seconde carrière s’ouvre devant lui. Lorsqu’il rejoint le Morbihan il retrouve son ancien chef le général André ROUX et son camarade de la promo Lapperrine Jean-Luc FREDET. Immédiatement il s’investit au Souvenir Français et à l’ASAF. L’équipe est vite complétée par Bernard BARDET, Guy HENAF et un petit jeune (moi-même).
Il est de toutes nos actions : le mémorial Indochine-Corée de Lauzach, l’exposition Vannes les voies de l’honneur, le tombeau du cdt Bellanger au Faouët, le mémorial d’AFN et tant d’autres aventures. Ses talents d’organisateur font merveille, chargé de la gestion financière sa rigueur et ses qualités professionnelles font le reste. Toujours souriant, parfois un peu gouailleur, Il savait désamorcer les conflits qui s’annonçaient.
Jean-Claude mon grand frère tu es juste à côté de nous, pas loin, comme le disait le général Doug Mac Arthur : « les vieux soldats ne meurent jamais, ils disparaissent tout doucement dans le lointain. »
Au revoir Jean-Claude.
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