18 juin 2022 Retour sur les cérémonies de commémoration de l’appel du Général de GAULLE le 18 juin 1940

Ce 18 juin 2022  nous commémorons le le 82e anniversaire de l’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle depuis Londres. Plusieurs cérémonies pour le comité ont été organisées par les municipalités. Vous trouverez ci dessous quelques photos illustrant certaines d’entre elles.

Retrouvez le message du ministre des armées : texte ministre 

Le message du Général de Gaulle avec ce lien : appel du 18 juin 1940

Pour les communes de Carnac, La Trinité sur Mer, Plouharnel, la cérémonie s’est tenue devant le monument aux morts de Plouharnel.

Madame La maire de Plouharnel, les élus, les associations

Honneurs « Aux Morts »

Notre délégué pour Plouharnel, Jean MADEC a reçu la médaille de la défense nationale avec agrafe « essais nucléaires »,
Madame Chantal LE BIHAN – LE PIOUFF
Félicitations Jean

Article Ouest France du 21 juin 2022

 

A Belz, la cérémonie rassemble systématiquement les communes de Belz, Erdeven et Etel et se déroule face aux monuments aux morts place de la mairie.

La lecture des messages avec Monsieur Bruno GOASMAT maire et les élus représentant les maires

Le dépôt de gerbes avec les enfants, les 8 drapeaux

La « Marseillaise » et le « Chant des Partisans » entonnés par la chorale

 

Message du ministre des Armées

à l’occasion de  la journée nationale commémorative de l’Appel historique du général de Gaulle

à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l’ennemi

 

Après que la France a perdu une bataille, alors que l’ennemi avait submergé son armée et que son gouvernement se résignait honteusement à la défaite : un homme alluma une flamme. Cette flamme était celle de la Résistance, elle ne devait plus jamais s’éteindre.

Cet homme était le Général de Gaulle, il ne devait plus jamais cesser le combat pour la France. Refusant la défaite, il poursuivit la guerre depuis Londres jusqu’à la Victoire. Dans la capitale britannique, où, avec lui la République trouva refuge, ce sont des milliers de femmes et d’hommes qui bientôt le rejoignirent et ravivèrent à ses côtés la flamme naissante de la Résistance française.

Ce ne fut d’abord qu’une lueur, que les ondes de la radio anglaise de la BBC firent bientôt embraser tout ce que la France comptait de combattants. Des Français d’Angleterre à ceux d’outre-mer, des maquisards du Vercors aux résistants des faubourgs, c’est une armée des Ombres qui se leva dans les « cris sourds d’un pays qu’on enchaine »[1] et au rythme régulier d’une voix : celle du Général de Gaulle. Cette voix portait un espoir qu’aucune souffrance ni aucune défaite ne put altérer, donnant aux saboteurs, le courage de passer à l’acte ; aux prisonniers qui subissaient la torture, le cran de ne rien dire ; et aux soldats de la France Libre, la fougue de la revanche. Au nom de cet espoir, ils furent des milliers à consentir au sacrifice suprême. Et même quand la balle de l’ennemi transperçait leur cœur ; quand la faim de l’internement essoufflait leurs forces ; quand les trains de la déportation les emportaient vers une mort certaine ; et quand les tortures d’un ennemi sans moral venaient à bout de leur vie ; jamais cet espoir ne s’est éteint.

 Sans l’espoir de ces résistants, c’est la France et son esprit qui se seraient perdus.

Sans la voix de Charles de Gaulle, c’est la République qui se serait tue.

Pour eux donc, et grâce à lui :

Vive la République !

Vive la France !

Texte de l’appel du 18 juin 1940* Charles de Gaulle pendant l'appel du 18 juin 1940 - voir en plus grand

source:  https://www.gouvernement.fr/partage/8708-l-appel-du-18-juin-du-general-de-gaulle

« Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.

Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne de l’ennemi.


Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au
point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.


Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !


Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte.
Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des Etats-Unis.


Cette guerre n’est pas limitée au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous
les retards, toutes les souffrances n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons
vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.


Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs
armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu’il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.


Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la radio de Londres. »

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