Retour sur les cérémonies du 11 novembre 2024

Depuis 2012, chaque 11 novembre est l’occasion pour la France, non seulement de commémorer l’armistice de la Première Guerre mondiale mais aussi de rendre hommage à l’ensemble des« morts pour la France», civils ou militaires, durant des conflits actuels ou anciens, et plus particulièrement au cours d’opérations extérieures.

Signature de l’Armistice à Rethondes
Illustration de Maurice Pillard Verneuil

Retour en images sur quelques cérémonies: le comité était présent aux différentes cérémonies avec les délégués communaux et les membres du bureau . Une gerbe a été déposé par le comité à Carnac par Michel Fourniol notre président d’honneur; le drapeau porté par Jo LE ROL et le président André LE VAILLANT représentait le comité à Erdeven.

Pour accéder au message officiel suivre ce lien : Message du ministre des armées et des anciens combattants

Informations complémentaires sur l’armistice avec ce lien : L’armistice ultime trace écrite du cessez le feu

 

CRAC’H

Pour commémorer le 110e anniversaire du déclenchement de la Première Guerre Mondiale, les Crac’hois ont répondu présent, puisque une centaine de personnes ont participé aux commémorations, dont de nombreuses familles avec enfants.

Les élèves de nos 2 écoles, St Joseph et les Deux Rivières, après avoir lu un texte rappelant les batailles de ces premiers mois de conflit suivi par la liste des 11 Crac’hois Morts pour la France en 1914, ont déclamé 2 poèmes sur les raisons de combattre et sur la liberté.

Le défilé vers le cimetière

Recueil devant le monument rappelant les Morts pour la France dans le cimetière

Dépôt de gerbes par Robert Malard sur la tombe de regroupement dans le cimetière

La participation très nombreuse devant le monument aux morts

Dépôt par monsieur Bonnemains, maire, accompagné des enfants

Dépôt de gerbes du le président des anciens combattants et des enfants

CARNAC

Les Maires de Carnac, La Trinité sur Mer, Plouharnel ont assisté à un office religieux commun puis ont rejoint leur commune respective.

Les drapeaux

Les 3 maires

Les gerbes déposées au pied du monument aux morts
Drapeaux du souvenir français

ERDEVEN

lecture des messages officiels

dépôt de gerbes

Hommage aux morts, minute de silence

 

sonnerie et « Marseillaise »

 

 

PLOËMEL

Le dispositif

La participation des enfants des écoles

le dépôt de gerbes

Les autorités, les porte-drapeaux et le conseil municipal

SAINT PIERRE QUIBERON

La place et le monument aux morts Fleuris

Les élèves de l’école Eric Tabarly lisant un message officiel.

QUIBERON

Lecture des messages et dépôt de gerbes

LOCMARIAQUER

Les photos nous ont été transmises par François Cailloce président de l’association « Les Bunkers Mémoire de Guerre » [LBMG]

A noter la présence d’élèves officiers Saint Cyriens et des représentants des fusiliers marins

La sortie de l’église

Devant la mairie

Devant le monument aux morts

 

Message de Monsieur Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et de Monsieur Jean-Louis Thieriot, ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens combattants.

C’était il y a 106 ans, en 1918. À la 11ème heure du 11ème jour du 11ème mois, de la boue des Flandres à la frontière suisse, les clairons égrènent les notes du « cessez-le-feu ». Aux fiertés de la victoire se mêle le cortège d’ombres des « péris en terre », accompagné de ceux qui les pleurent. Ce sont ces sacrifices que nous commémorons aujourd’hui, auxquels sont agrégés depuis 2012 celui de tous les « morts pour la France ».

Honorer leur mémoire, c’est écouter ce qu’ils nous disent encore aujourd’hui.

Ils nous laissent un devoir de gratitude, de lucidité et d’espérance.

Le devoir de gratitude, c’est tout simplement se souvenir du sacrifice de ces jeunes hommes, habités des promesses de la vie, qui ont consenti à tout donner pour que la France demeure. Les épreuves qu’ils ont traversées sont inimaginables.

Pour nous en imprégner, laissons la parole à un témoin, le général de Castelnau. Leur vie, c’était « marcher, marcher encore, marcher quand même à demi-mort de fatigue, trempé jusqu’aux os, transi de froid ou bien épuisé de chaleur et de soif dans l’air embrasé d’une journée torride (…). Gravir la pente du terrain sous le lourd fardeau du sac, charger baïonnette au canon dans le sifflement des balles, le crépitement des mitrailleuses et le mugissement des obus. Combattre le jour, combattre la nuit, veiller toujours ; mourir obscurément dans le sillon d’un labour ».

Le devoir de lucidité, c’est de ne pas oublier que 21 ans après que les canons se fussent tus, il a fallu reprendre les armes en 1939. La conjonction de la lâcheté et de l’aveuglement ont transformé la « der des der » en « armistice de vingt ans » pour reprendre les mots du maréchal Foch. À l’heure où la tragédie de la guerre a fait son grand retour en Europe, à l’heure où certaines puissances remettent en cause tous les fondements de l’ordre et du droit international, ceux de 14 et ceux de toutes les guerres nous murmurent de continuer à défendre la paix.

Le devoir d’espérance, c’est de ne jamais douter des ressources de la France pour venir à bout des défis qui se présentent à elle. La guerre change de visage, mais de génération en génération, les soldats de France demeurent animés de la même volonté de défendre l’honneur et la patrie.

En cette année du 80ème anniversaire de la Libération, souvenons-nous des soldats du commando Kieffer qui ont foulé les plages de Normandie le 6 juin 1944 ; souvenons-nous des soldats de la 1ère armée de Lattre qui ont débarqué en Provence ; de ceux de la 2ème division blindée du général Leclerc qui depuis le désert, à Kouffra, sont remontés jusqu’à Strasbourg pour la libérer et accomplir leur serment ; souvenons-nous des héros de la résistance intérieure, mais aussi du calvaire des incorporés de force d’Alsace-Moselle, souvenons-nous du courage des parachutistes de Dien Bien Phu, de celui des soldats qui se battent en opération extérieure et notamment ceux du Liban qui y défendent la paix depuis 1978 : comment ne pas voir que ces combattants ressemblent comme des frères aux Poilus de 1914 ?

Au fil de notre histoire, les soldats morts pour la France, ceux tombés pour le service de la Nation, ou pour le service de la République nous disent les pérennités françaises. Toujours, nos armées sont là pour accomplir la mission.

C’est pourquoi, réunis au pied du monument aux morts, élus, anciens combattants de toutes les générations du feu, enfants des écoles, nous ne sommes pas seulement la garde des morts, nous sommes d’abord les sentinelles des vivants.

Vive la République !

Et vive la France !

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