Jean Célestin CHEVRIER

   Jean Célestin CHEVRIER,

  jean che1912 (1)

 

Les renseignements, l’iconographie concernant la famille Chevrier ont été fournis par Monsieur Jean Louis  CHEVRIER  petit fils  de Jean Célestin CHEVRIER. Nous le remercions.

Origine de la Famille CHEVRIER à Belle Ile

MARTIN CHEVRIER, le Grand-père de Jean Célestin CHEVRIER est né le 11 novembre 1802 à WALSCHEID (57870)( MOSELLE)
Maitre- couvreur et comme il est précisé dans l’acte de mariage daté du16 novembre 1829 à LE PALAIS : ex militaire congédié, (la durée du service était alors de sept ans) du 47ème Régiment d’Infanterie de ligne   (Régiment de LORRAINE) qui était en garnison   à Belle Isle) . Ce Régiment qui a participé aux campagnes de l’ancien Régime, de la Révolution, du premier empire notamment en Espagne a aussi été en garnison à  Lunéville,  Rennes, Dinan, Brest et à partir de 1830 il participe à la campagne d’Algérie ; son chef de corps, le colonel COMBES s’est particulièrement illustré à Constantine  qu’il prend alors qu’il est plusieurs fois blessé.
Martin CHEVRIER va fonder une grande famille de  couvreurs à LE PALAIS.
Marié le 16 novembre 1829 à LE PALAIS avec Marie Rose Félicité BARET, marchande native de GUICHEN (ILLE et VILAINE). Ce couple aura 4 enfants : 3 garçons et une fille, tous nés à LE PALAIS ; les trois garçons seront couvreurs  Pierre MARTIN  né en 1830, Auguste Philippe né en1831, Eugénie Félicité, née en 1833 et Alexandre, Félix né en1835
 Ce dernier Alexandre Félix, s’unira le 26 septembre 1859 à LE PALAIS     avec Thérèse Aline GUENANTIN, couturière (1838-1912). Ils  auront neuf enfants.
Alice, Félicité, née en 1860,  Félix Léopold né en 1862,  Louis Charles né en 1864,
 
« Louis Charles, né le 26 août 1864 couvreur épousera Marie Françoise GUILLAUME. Ce couple aura trois filles dont Marie Amélie la cadette qui épousera Charles Auguste BRIERE Sous-lieutenant Mort pour la France à Verdun aussi  à la côte 304 le  10 avril 1916
 
Auguste Ernest né en 1866,  Marie Marguerite née en 1869, 
Martin, Joseph, né en 1872,  Eugène, Joseph, Adrien né en 1874 ; Désiré Pierre, né en 1876 ; et Jean Célestin  CHEVRIER, né le 6 mars 1879 à LE PALAIS.
Son pére Alexandre Félix décède le 8 février 1880. Jean Célestin a 11 mois. Il est le dernier des 9 enfants  (7 garçons et 2 filles)
Destiné, comme son père et ses frères  à être couvreur. Il n’en sera pas ainsi. Très rapidement il semble avoir eu la volonté d’enseigner plus particulièrement comme frères des écoles Chrétiennes.

CHEVRIER Jean Célestin, Frère COSME MARIE

 

Bibliographie : document sur la formation des frères des écoles chrétiennes au début du 20ème siècle par le frère HOURY archivistes aux Archives Lassalliennes de LYON

Le 16 mars 1894 il entre au petit noviciat de QUIMPER pour compléter  ses études primaire  et s’initier à la vie religieuse des Frères.
Prêt à devenir Frère, il est admis  le 11 avril 1895 au Noviciat. Il reçoit l’habit de Frère (soutane noire, rabat blanc, tricorne,  manteau à manches flottantes d’où le surnom de « Frères quatre bras)   le 4 mai 1895. Il sera alors Frère Cosme Marie. Il fait pendant un an son noviciat à QUIMPER, puis à partir du 11 mai 1896, le jeune frère va au Scolasticat, où il suit un apprentissage de l’enseignement et de perfectionnement de sa formation intellectuelle. Le 31 octobre 1896, il est nommé à l’Ecole de Brest, pour y faire la 8ème classe, celle des petits.
Vraisemblablement sur sa demande, il est envoyé en Indochine le 20 octobre 1897 pour faire la petite classe à Saïgon.  Avant de partir il émet ses vœux annuels à Quimper  le 10 août 1897. Il les renouvellera ponctuellement chaque année.
 

Grande fiche retraçant la carrière de frère COSME-MARIE

 PETITE Fiche Retraçant sa carrière de Frère des Ecoles Chrétiennes

                       Il est nommé l’année suivante à Hanoï, où à partir du 1er décembre 1898, il fait la petite classe en français.
Le 19 décembre 1900, il est de retour à SAÏGON en petite classe ; de tels changements sont fréquents pour offrir aux débutants la chance de profiter des conseils de différents frères compétents.
C’est à ce moment là qu’il effectue son service militaire
N° 17 de tirage dans le canton de Belle Isle en Mer, il est déclaré BON ABSENT : recrutement de LORIENT N° 2851 et 5472
Incorporé au 11ème régiment d’Infanterie Coloniale le 20 janvier 1901.Il fait campagne en Cochinchine du 20 janvier 1901 au 20 janvier 1902.et passe  dans la disponilité de  l’armée d’Active le 20 janvier 1902, après un an de service.
Le 22 Février 1902, il fait ses vœux de trois ans à Saïgon ; encore en 1902, il est à l’institution Taberd de Saïgon , pour y faire encore la classe des petits, pas pour longtemps car le 1er décembre 1902, il est à l’école Saint-François de Saïgon pour y faire la 2ème classe, un mois seulement.
Il est envoyé à Hanoï à l’ecole PUGINIER, le 17 janvier 1903. Et restera les 7 années suivantes pour faire la classe. Le niveau n’est pas indiqué, au cours de ces années il aura des classes plus élevées.
Le 24 août 1908 il fait sa profession perpétuelle  et quittera les frères deux ans plus tard le 27 octobre 1910.

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A HANOÏ, il aurait été professeur  de Bernard VERGEZ-ABADIE, premier enfant de Marie-Rose  GIOVANELLI qui résidait à HANOÏ après le décès de son premier époux.
N’étant pas prêtre, il aurait quitté l’ordre religieux des frères des écoles  chrétiennes et donc l’enseignement  pour l’épouser
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Marie –Rose GIOVANELLI  née en 1873, comptable des douanes, est la fille légitime d’Ignace GIOVANELLI et de Blanche VERSINI 
 Marie-Rose veuve de VERGEZ  ABADIE dont elle a eu un fils Bernard, Frédéric, Pierre né en 1901.
 
Jean Célestin CHEVRIER et Marie-Rose GIOVANELLI concluent un contrat de mariage le 9 février 1911 et se marient le même jour à HANOÏ.
 
Afin de la suivre en Indochine il rentre dans les douanes Agent des douanes à partir du 3 janvier 1911,
puis préposé de 4ème classe le 1er janvier1912
et préposé de 3ème classe le 1er juillet 1914.
De leur union naît le 29 janvier 1912 à 6H05 à HANOÏ, René, Henri, Jean CHEVRIER, le père de Jean-Louis CHEVRIER.
Sur le plan militaire Jean Célestin CHEVRIER  sera classé sans affectation de guerre comme employé de l’administration des colonies  du 2 mars 1912 au  3 aout 1914.
 

        Le Sergent  JEAN CELESTIN CHEVR IER  

                                                               

Au premier semestre 1914 Jean Célestin son épouse et son fils rentrent alors en métropole (congé administratif)
La première  guerre mondiale est déclenchée. Ils ne peuvent rejoindre l’INDOCHINE et Jean Célestin se fixe avec sa famille à TOULOUSE chez la sœur de son épouse au  31, rue Raymond IV.
 Il sera mobilisé sur place et malgré sa charge de famille et son âge il sera envoyé en première ligne.
 
Rappelé à l’activité, il arrive  au 133ème REGIMENT TERRITORIALE (Toulouse) le 3 août 1914, puis au 283ème régiment d’Infanterie le 2 novembre 1914 (5ème bataillon 17éme Compagnie) Il y rencontre Louis SIDOBRE qui devient son meilleur ami et dont la fille Henriette épousera son fils RENE en 1934.
 
D’après ceux qui l’ont  connu, Jean Célestin était une personne au contact très agréable, Il était très aimé, son fils adoptif Bernard l’appelait Papa et l’aimait beaucoup.
 
Sa formation chez les frères des écoles chrétiennes explique sa culture et ses dons artistiques inattendus pour un fils de couvreur.
 
Il  jouait du violon, de la flûte traversière, peignait et avait une voix de ténor. Il aurait même refuser des propositions pour être engagé au capitole de Toulouse.
 
D’après les dires familiaux, il aurait deux jours avant sa mort chanté en duo avec un soldat allemand, chacun se trouvant dans sa tranchée respective.
 
Selon la même source , deux mois avant sa mort , son casque et sa capote, auraient été exposés au sein de sa compagnie, tant ils avaient été criblés de balles au cours d’une attaque.
 
De forte personnalité, très charismatique le Sergent Jean Célestin se révèlera très vite  un excellent   chef de section qui montrera toutes ses qualités d’entraineur d’hommes dans les difficiles conditions  du combat en particulier à la sortie des tranchées.

    

Jeancelestin1914      JEANCélestin1916

Jean Célestin CHEVRIER en 1914                  et                                                                                     en 1916

  Caporal le 19 juin 1915 ; Sergent le 27 juillet 1915  au 283ème Régiment d’Infanterie,
 
Extraits JMO du régiment :
« Dans la soirée du 6 septembre relève de deux bataillons  du 234ème RI par les 4ème et 5ème Bataillons du 283ème RI dans le sous secteur de FLEURY
Les 4ème et 5ème Bataillon quittent VERDUN et vont occuper le front compris entre le milieu du village de FLEURY et un point situé à 500mètres N.E. de la chapelle Sainte Fine….
Dans la nuit du 6 au 7 septembre canonnade extrêmement violente et presque ininterrompue de part et d’autres
Durant toute la journée du 7 la canonnade continue sans arrêt mais avec une violence inégale.
Parmi les pertes de la journée, le Lieutenant HILAIRE commandant la 17ème compagnie a été tué en exécutant une reconnaissance préparatoire à l’attaque.
Le  Sous Lieutenant BAYLE prend le commandement de la 17ème Compagnie
…Ordres et contr’ordres le 7 soir et 8
Le 8  de 9 heures à 11 heures tirs de barrage allemands très violents  sur le 5ème Bataillon entrainant nouveaux contr’ordres
Le 9 septembre 1916 à 16 Heures, la 17ème Compagnie est chargée d’appuyer un mouvement offensif du 220è RI qui est à sa droite  et de se porter en avant d’une centaine de mètres.
L’opération réussit mais aux prix de pertes très sévères (dont celle de Jean Célestin CHEVRIER.) Qui touché par une balle est tué à l’ennemi en entraînant sa section à l’assaut, au combat de VERDUN secteur Vaux Chapître
ci-dessous extrait du J M O du régiment à la date du 9 septembre 2016 
 
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Il sera cité à l’ordre du Corps d’Armée et sera décoré de la Médaille Militaire. ; voir ci-après la citation   

 DSCF2697croix de guerreCITATION   DSCF2691Medaille Militaire

 

Ses deux décorations seront remises à son fils René, alors âgé de 5 ans  devant la colonie française à HANOÏ

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ACTE DE DECES

L’Acte de décès de CHEVRIER Jean Célestin, est daté du 4 octobre 1916, plus de trois semaines après le décès !
à GRISCOURT Meurthe et Moselle  à plus de 80 kilomètres du lieu de décès du Sergent CHEVRIER !
Profession frère,  domicilié en dernier lieu à HANOÏ (Tonkin).Décédé à FLEURY (Meuse)  le 9 septembre à seize heures sur le champ de bataille, par suite de blessures produites par une balle ….
Acte dressé par Colomer Antoine , lieutenant des détails au283ème Régiment d’Infanterie, Officier d’Etat Civil et de deux témoins le sergent Bouhot Pierre et le soldat Mouret Baptiste, tous deux du 283éme Régiment d’Infanterie.
GRISCOURT est donc le dernier lieu ou le corps  a été vu et nettement identifié.
Pourquoi GRISCOURT ? Il semble que c’était la base arrière du Régiment
Où a-t-il pu être transféré ? Aucune réponse ni même supposition.

J M O

Fiche MEMOIRE DES HOMMES

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Cette fiche donne les deux Numéros matricules du Sergent celui de LORIENT 2251
 
Et vraisemblablement celui de HANOÏ 5472
Il précise également que l’acte de jugement a bien été transcrit à PALAIS Belle Ile en mer le 21 mai 1917.
En début 2014, le nom de Jean Célestin CHEVRIER ne figurait pas encore sur le monument aux morts de LE PALAIS
 

Inscription de Jean Célestin CHEVRIER sur MONUMENTS AUX MORTS ET PLAQUES

 

Eglise de LE PALAIS

 lepalais plquecommemoeglise Bien avant les monuments aux morts, les églises ont affichées sur de grands tableaux les noms des paroissiens Morts pour la France C’était un lieu de réunion et de prière en l’honneur des défunts.
Chose curieuse , Jean Célestin Chevrier ce frère des écoles chrétiennes n’y figure pas!!
Est-ce son adresse à HANOÏ ou plutôt le fait qu’il ait quitté l ‘ordre!!!

 

 

 
Bien que l’acte de décès ait été adressé dès 1917 à LE PALAIS ce n’est qu’au printemps 2014 que le nom de CHEVRIER a été inscrit sur le monument aux morts de LE PALAIS
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Dans le cimetière de Le Palais il y  aussi  la tombe du
Sous lieutenant Charles BRIERE  MPLF à VERDUN côte 304 le 10 avril 1916
 
 

 

 LE PALAIS SLTCHARLES AUGUSTE

 

 
Tué à l’ennemi à ESNES  côte 304 (Meuse) Bataille de VERDUN ;
Le Sous-lieutenant Charles BRIERE titulaire de la croix de guerre et de la légion d’honneur est MPLF vraisemblablement au même endroit  le 10 avril 1916 que Jean Célestin CHEVRIERle 9 septembre 1916
 *Sur cette même côte 304 à ESNES au combat de VERDUN le Sous lieutenant Charles Auguste BRIERE. Né le 14 juin 1885 à LE PALAIS Domicilié au Palais
Fils de François Marie Charles et de Marie Augustine Guillaume
époux de Marie Amélie CHEVRIER, nièce de Jean Célestin CHEVRIER

 

Marie-Rose GIOVANELLI épouse de Jean Célestin CHEVRIER

 

Marie-Rose, née le 24 mai 1873 à AJACCIO et décédée le 9 juin 1964 à Paris était la veuve de VERGEZ-ABADIE  épousé en 1899 à HANOÏ et décédé le 20 septembre 1904 à HANOÏ d’un accident de cheval. Elle avait eu deux enfants de ce premier mariage :
–          Bernard VERGEZ- ABADIE né le 26 août 1901 à HANOÏ et décédé en région parisienne  le 9 septembre 1979 ,
–          René Marie VERGEZ-ABADIE, né en 1904 et décédé en 1905(enterré à HANOÏ auprès de son père)
 
Après la mort de Jean, son époux Marie-Rose GIOVANELLI est retournée en Indochine avec  ses deux enfants BERNARD VERGEZ ABADIE et RENE  CHEVRIER. Elle a été employée  comme  comptable par l’administration des douanes jusqu’à sa retraite, qu’elle a prise à PNOM-PEN au CAMBODGE, auprés de son fils Bernard, agent de sécurité nationale (prisonnier civil de guerre des Japonais, puis elle rentre définitivement en France en l948 où elle réside jusqu’à sa mort en 1964.
Elle n’a jamais parlé  ou évoqué un quelconque transfert du corps de Jean vers HANOÏ.
René le fils de Jean Célestin était rentré définitivement en France pour raison de santé à 11 ans et avait été accueilli par la famille de sa mère à Dôle dans le JURA.
A la suite d’une requête formulée par la veuve  Madame GIOVANELLI, épouse de Jean Célestin CHEVRIER, le 5 novembre 1924, Le nom de Jean Célestin CHEVRIER fut inscrit sur les plaques commémoratives de la ville d’HANOÏ en éxécution d’une délibération adoptée à l’unanimité par le conseil municipal de l dite ville, le 18 novembre 1924(Bulletin municipal de la ville de HANOÏ n°233   p.749 P.V. de la séance du Conseil Municipal du 18nov. 1924, point 18 de l’ordre du jou, p.774 et 775.
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CHEVRIER Jean Célestin

Nom : CHEVRIER Prénoms : Jean Célestin
Conflit : 1914-1918
Grade, unité : Sergent – 283e R.I. [Infanterie] – R.I. Régiment d’Infanterie

Date du décès : 09/09/1916
Département ou pays : 55 – Meuse
Commune du décès : Fleury-devant-Douaumont
Carré, rang, tombe :

Autres informations : Son nom a été ajouté sur la plaque par décision du conseil municipal du 18/11/1924 – tué en entraînant sa demi section à l’assaut – Médaille militaire – Croix de guerre

 

 

Plaque commémorative du ministère des colonies datant de 1923

++++indochine chevrier+++

 CHEVRIER Jean Préposé Douanes

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.Jean CHEVRIER  est aussi inscrit sur ce tableau  dédié  aux fonctionnaires  et aux agents coloniaux morts pour la France pendant la première guerre mondiale

SEPULTURE DE JEAN CELESTIN CHEVRIER

 

Le petit fils de Jean Célestin Chevrier, Monsieur Jean Louis CHEVRIER, est toujours à la recherche des restes mortels de son grand-père. Les enfants et petits enfants de Jean LOUIS CHEVRIER harcèlent leur grand père pour d’une part savoir où leur « héros » a été inhumé et le texte de ses citations.

Informations éventuelles à faire parvenir par l’intermédiaire du SLEPALC J CHEVRIERite (voir colonne de Droite Contactez )

 

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Dans le cimetière de LE PALAIS (entrée ouest tombe N°26) nous avons découvert cette tombe ; la plaque fixée dessus povait laisser penser que cette tobe était celle de Jean Célestin CHEVRIER mais les restes mortels de Jean Célestin n’y sont pas
Hélas il n’en est rien et malgré les nombreuses recherches effectuées par le fils René et le petit-fils Jean Louis, les restes mortels de Jean Célestin CHEVRIER n’ont toujours pas été localisés
  
  
Nous sommes toujours à la recherche de la sépulture de JEAN CELESTIN CHEVRIER
 
Toutes les recherches auprès des nécropoles et cimetières militaires et autres  sont restées vaines 
On trouve l’inscription de son nom sur de nombreuses plaques et monuments HANOÏ, LE PALAIS, Ministère des colonies, Mémorial de Sainte ANNE…
Cette forte  personnalité attachante, charismatique, mais aussi donnant l’exemple, entraineur et aimé de ses hommes, n’a pas pu être lâché par eux, d’autant plus que tout chez lui ressent la loyauté, la droiture,  le respect des lois  et nous ne comprenons pas que cette figure héroïque de la première guerre mondiale n’ait pas une sépulture digne  de cet homme de foi et de devoir
Nous le regrettons beaucoup et souhaitons retrouver ses restes mortels et leur donner une vrai sépulture.