CONCOURS DU SOUVENIR FRANÇAIS 2018-2019 : les monuments aux morts de la presqu’île de quiberon

Le monument aux morts de Saint-Pierre Quiberon.

 

Sources : compte-rendus des conseils municipaux

archives de Saint-Pierre Quiberon

et ouvrage de Mr Bernard Colas.

 

Compte rendu du conseil municipal

 

4 mai 1919 : Décision d’agrandissement du cimetière vers le sud. En même temps , projet de construction d’un monument pour les disparus de la grand guerre à la limite de l’extension du cimetière (demande d’avis du préfet).

Des démarches sont entreprises pour l’achat des terrains. Un devis pour un monument en pierre de granite bleu avec les noms gravés en lettres d’or sur les quatre faces du monument a été établi par l’entreprise Jamet de Plouharnel pour 1350 francs.

22 juin 1919 : Prix d’achat des terrains pour l’extension du cimetière fixé à 2 francs le mètre carré. Accord du conseil.

1er juillet 1919 : Devis de trois entreprises pour l’extension du cimetière. L’entreprise Léon est retenue.

15 août 1919 : Les travaux étant plus conséquent que prévus, le conseil fait une demande de subvention auprès de la préfecture (juste pour les travaux du cimetière).

Fin 1919 :Les travaux sont en cours et le monument aux morts est construit dans le cimetière à la limite de l’extension de celui-ci.

Saint-Pierre vers 1910 :  le futur monument aux morts, construit en 1919 dans le cimetière, sera déplacé dans le terrain face à l’entrée du cimetière en 1955…

 

Cérémonie devant le monument construit dans le cimetière

 

18 janvier 1920 : Le vieux cimetière est presque complet.

3 avril 1921 : Le conseil prévoit la construction d’un monument dans le cimetière pour les corps des victimes de la grande guerre.

A gauche, croquis du monument aux morts.
A droite, croquis du monument qui aurait pu être construit sur la tombe de regroupement.

La commune reçoit les corps de 12 Saint-Pierrois morts durant la guerre 1914-1918. Décision de créer une tombe de regroupement avec les 12 corps près de la colonne commémorative existante dans le cimetière (finalement 9 corps y seront ensevelis) avec une plaque de marbre pour chaque victime portant son nom gravé.

25 juin 1922 : Vote d’un crédit complémentaire pour la construction d’un monument sur les tombes « des morts pour la France ». Cela correspond à la fin de la construction de la tombe de regroupement (Devis pour des pierres pour la bordure, des pierres tombales noires et une croix, du grillage autour des tombes et la maçonnerie nécessaire). Les différents devis arriveront en mairie entre le dernier trimestre de 1922 et la première moitié de 1923.

Un projet est commandé à l’architecte P.DEMERET de Pontivy . Il propose un monument plus conséquent pour un prix de 28 000 francs (reçu en mairie le 26 décembre 1922). Celui-ci ne sera pas retenu car trop onéreux. Le projet définitif adopté reviendra à 8 637 francs 50 centimes.

2 juillet 1923 : Courrier au préfet pour informer que les 9 corps ramenés du front sont enterrés dans une tombe de regroupement. En même temps, demande de la subvention de 10 francs prévue pour les communes réalisant un monument aux morts (elle n’avait pas été demandée en 1919 lors de la création du monument St-Pierrois).

 

28 février 1937 : achat d’une bande de terrains face au cimetière pour agrandir le chemin d’accès à l’église (plus tard, le terrain servira aussi au déplacement du monument aux morts).

1955 : Déplacement du monument aux morts à son emplacement actuel face à l’entrée du cimetière.