27 avril à Erdeven : Journée nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la déportation 

La cérémonie s’est déroulée à Erdeven, cérémonie partagée entre les communes d’Erdeven, Etel, Belz. Elle s’est déroulée pour la première fois sur la nouvelle place ou le Monument aux Morts a été déplacée début janvier. Le poilu fera l’objet dans les prochaines semaines d’une re-colorisation par notre comité . C’est également un première pour le CME avec son jeune porte-drapeau et les jeunes avec les attributs du Souvenir français.

 

Les autorités devant le Monument aux morts

Quelques porte-drapeaux

Les enfants du CME à la cérémonie

Le drapeau du CME entre le drapeau du Comité et le drapeau de la section d’Auray des membres de la Légion d’Honneur .

 

Message officiel ministériel

 

 

 

 

 

 

 

 

Journée nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la déportation

[ Loi n° 54-415 du 14 avril 1954]

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Dimanche 27 avril 2025

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Au printemps 1945, il y a 80 ans, la progression des armées alliées mettait progressivement un terme à ce qui fut l’univers concentrationnaire nazi. Depuis quelques années, le 27 janvier, anniversaire de la libération d’Auschwitz, est devenu le symbole de la commémoration de la Shoah. Cependant cette date ne marqua ni le commencement ni le terme de la libération des camps. La fin des souffrances était encore éloignée pour tous les détenus en vie.
En effet, près de 300 000 détenus des camps de concentration périrent dans des conditions effroyables, soit plus du tiers de l’effectif encore présent dans les camps en janvier 1945. Le retour des déportés à la liberté ne peut être dissocié de ces épisodes d’évacuation, de ces «marches de la mort », ni des drames et massacres qui les ont accompagnés.
Lorsque leurs bourreaux les abandonnèrent et qu’ils furent enfin délivrés, ces déportés de toutes origines, résistants, opposants, persécutés portaient en eux les terribles séquelles des camps qui ne devaient plus les quitter. La liberté retrouvée sonnait aussi pour eux comme un abandon de leurs camarades morts en déportation.
Ce drame humain doit nous rappeler combien il est essentiel de défendre et de préserver les valeurs universelles de dignité, de liberté, de fraternité car la loi du plus fort risque, une fois encore, de bouleverser les équilibres mondiaux.
En rendant hommage à tous les Déportés en ce dernier dimanche d’avril, jour de commémoration nationale voulu par tous les survivants à leur retour, et à une période d’une singulière gravité où tout l’acquis du passé semble vaciller, nos générations qui n’ont pas connu l’horreur des camps doivent poursuivre le combat pour bâtir un monde de paix, de justice et de tolérance.

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Ce Message a été rédigé conjointement par
La Fédération Nationale des Déportés, Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP),
La Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD),
L’Union Nationale des Associations de Déportés et Internés de la Résistance et Familles (UNADIF – FNDIR),
Avec le concours des Associations de mémoire des camps.
FNDIRP F M D UNADIF – FNDIR
Fédération Nationale des Fondation pour la Mémoire de la Déportation Union Nationale des Associations de Déportés
Déportés Internés Résistants et Patriotes et Internés

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