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Pluvigner le 29 septembre : Passeport du Civisme
Depuis 2021 la municipalité de Pluvigner est engagée dans cette action dont le SF s’est fait l’ambassadeur dans le Morbihan. Accompagnés par sept bénévoles du comité Auray-Pluvigner, 50 élèves de deux classes de CM1-CM2 de l’école Saint-Guigner ont répondu, par groupes de 3/4 enfants, à un questionnaire sur le monument aux morts communal, avant de participer à une cérémonie « comme les grands », pour rendre hommage aux victimes de toutes les guerres. *** Comité Baie de Quiberon – Ria d’Etel
Avec l’aide de bénévoles du comité, l’entretien de deux tombes dans le cimetière communal de Locoal-Mendon a été réalisé à la suite de la rénovation conduite en 2018 avec la municipalité. Ces tombes font partie du programme d’entretien que le comité a mis en place depuis fin 2024. **27 septembre : Cérémonie d’hommage aux six enfants de Kerispern (près du Pont-Lorois en Belz) victimes d’une mine antichar.
Morts pour la France, ils avaient de 5 à 10 ans.
En présence de membres des trois familles, le comité s’est associé à l’hommage poignant qui, organisé par l’ANACR du pays, a été rendu sur les lieux du drame, où une stèle fut érigée il y a dix ans. En présence des maires de Belz et d’Erdeven et d’un public nombreux, enfants et maire d’un CME ont lu des textes, en complément du rappel des circonstances fait par l’ANACR. ***Délégation générale du Souvenir Français du Morbihan (DG 56) Mercredi 24 septembre : Didier Roze, délégué à l’enseignement scolaire pour la DG56, a représenté le SF lors de la réunion du comité de pilotage du projet «Générations Héros» pour la session 2025-2026, qui sera centré sur Saint-Marcel. Six classes de 3e des collèges publics et privés de Josselin, Malestroit, Ploërmel, Questembert et Saint-Jean-Brévelay ont été retenues pour produire une œuvre mémorielle (composition écrite, slam, montage photo et radio-fiction) sur six héros morbihannais, dont deux femmes, sélectionnés par les Archives départementales. Le Conseil départemental du Morbihan, porteur du projet qu’il finance, met en ligne sur le site https://generationsheros.morbihan.fr les productions des deux années passées (sur des morts pour la France inhumés dans la nécropole nationale de Sainte-Anne-d’Auray et sur des fusillés de Port-Louis), ainsi que les ressources des archives mises à disposition des élèves. La date de la restitution des travaux, précédée d’une cérémonie, est fixée : rendez-vous à Saint-Marcel le 29 mai 2026. ***Les 100 combattants de 1945 **Le Souvenir Français rend hommage aux combattants engagés au service de la France durant la 2e guerre mondiale. **
Dans le Morbihan pour l’année 1945 un hommage a été rendu au Lieutenant Louis LE BASTARD, Compagnon de la Libération, le 29 septembre 2025 à Lignol (56).
Dans le cimetière de Lignol où il repose, une cérémonie a été organisée par le comité du Souvenir français du pays du Roi Morvan et son président Pierre-Marie QUESSEVEUR, en présence de Marcelle LE BASTARD, belle-fille de Louis LE BASTARD et fidèle quêteuse du comité de Vannes. La cérémonie était présidée par Mme Carole LE YAOUANQ maire de Lignol, et Jean-Marc MICHAUD, délégué général du Souvenir français du Morbihan, en présence de nombreux représentants des comités du Souvenir Français, accompagnés par de nombreuses associations, 18 drapeaux, les musiciens de la clique et la participation des enfants d’une classe primaire de la commune.
Promu sergent-chef, il est affecté au 3e RIC à Rochefort. Un an après son mariage, au printemps 1938, il est désigné pour l’outre-mer et rejoint au Cameroun le bataillon de milice. Il laisse Marthe, sa femme enceinte à Lignol (Morbihan), chez ses beaux-parents. Il ne la reverra et ne connaîtra son fils que brièvement en novembre 1944, lors d’une courte permission. Chef de poste à la frontière du Cameroun et du Gabon, nommé adjudant en mai 1940, il refuse la défaite et se rallie à la France libre avec l’ensemble de ses hommes le 27 août. Dès octobre, il participe à la campagne du Gabon, notamment aux opérations à Mitzic avec le 1er régiment de tirailleurs du Cameroun (RTC). Promu sous-lieutenant en décembre 1941, il participe à l’instruction du 3e bataillon récemment formé du 1er RTC, qui devient le bataillon de marche n° 5 (BM5). Il rejoint ensuite la Syrie, puis l’Egypte où il intègre la 2e brigade de la 1re division française libre (1re DFL). Chef de section de Bren Carriers (mitrailleuses et armes antichars portées sur chenillettes), il prend part aux combats d’El Alamein en octobre 1942 et, au cours de la campagne de Libye, fait à lui seul une dizaine de prisonniers. Il se bat ensuite en Tunisie, notamment à Takrouna et, en juin 1943, il est promu lieutenant. *Le 20 avril 1944, avec l’ensemble de la 1re DFL, il débarque en Italie. Chef de section de mitrailleuses du bataillon de marche n° 5, toujours au sein de la 2e brigade, il fait montre d’énergie et de sang-froid lors de l’attaque du rio Forma Quesa les 18 et 19 mai 1944, en assurant une efficace protection de l’échelon d’attaque sous un feu violent. Le 13 juin il est blessé par éclat au visage, mais refuse d’être évacué et, malgré la perte de la moitié de ses effectifs, il parvient à stopper une contre-attaque allemande jusqu’à l’arrivée d’éléments de réserve. Il débarque ensuite en Provence, prend une part active à la libération de Toulon, puis participe à la campagne des Vosges et à celle d’Alsace. *En janvier 1945, face à la contre-offensive allemande qui menace Strasbourg libéré (opération Nordwind), la 1re DFL renforce d’urgence le sud de la ville et relève la 2e DB dans des conditions hivernales très difficiles. Le 23 janvier, Louis Le Bastard se trouve avec sa section sur le flanc nord d’une compagnie d’attaque et assure parfaitement sa mission lors de la progression vers l’Ill, près de Sélestat. Poussant ses pièces en premier échelon pour prendre à partie les Allemands qui se replient, il les cloue au sol en réglant avec précision les tirs. Tandis qu’il installe une nouvelle base de feu, en préparation d’une prochaine offensive, il est mortellement blessé par un obus, ne peut être évacué et décède sur le champ de bataille le 23 janvier 1945. *Chevalier de la Légion d’honneur et compagnon de la Libération, il était titulaire de la croix de guerre 39-45 avec deux citations, de la médaille de la Résistance et de la médaille coloniale. Il repose au cimetière de Lignol, dans le Morbihan. * Tout au long de ces années de guerre, Louis Le Bastard fut un héros à la volonté exceptionnelle, un magnifique entraîneur d’hommes, doté d’une rare énergie et d’un sens tactique très sûr. Il a contribué au succès de nombreuses opérations dans des conditions souvent périlleuses, comme en témoignent ses glorieux états de service. (Sources : fiche de l’ordre de la Libération, documents militaires et familiaux).
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