La tombe de Jean Marie LE BAYON, mort pour la France, tombé au combat lors de l’offensive de Champagne de 1916, n’était pas répertoriée dans le cimetière communal. Des recherches menées par Laurent Picard et Robert Malard ont pu permettre d’identifier cette tombe familiale en état d’abandon La tombe ne portait aucune mention particulière sur la présence de Jean Marie LE BARON.A l’issue des démarches en lien avec la mairie de Crac’h, Le comité a pris en charge la rénovation et en assurera le suivi et l’entretien . |
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L’état initial de la tombe |
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la tombe nettoyée par une entreprise |
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La tombe dans sa version définitive après l’intervention d’acteurs du comité |
Né le 02/11/1891 à Crac’h hameau de Kerpunce , fils de Joseph Marie LE BAYON et de Marie Rose CORLOBE, il exerce la profession de cultivateur. N° 2051 au bureau de recrutement de Lorient.
Incorporé au 28e régiment d’artillerie de campagne (RAC) le 09/12/1912 et sert à la 4e batterie comme maitre pointeur à compter du 15/11/1913, il décède lors l’explosion de sa pièce d’artillerie le 12/11/1916 au Trou Bricot, près de Souhain-Perthes-les Hurlus, sur les lieux ou s’est déroulé 4 mois plus tôt la couteuse offensive de Champagne.
MPLF le 12/01/1916 , l’acte de décès a été transcrit le 14/02/1917 à la mairie de Crac’h. Initialement enterré dans la Nécropole Nationale de Suippes-Ville dans la Marne, le corps a été rapatrié à Crac’h dans la cimetière communal .
Tombe n°12 sur le plan sous onglet « plan tombes cimetière », sépulture familiale.
Il est décoré de la médaille militaire à titre posthume, cité à l’ordre du régiment avec attribution de la croix de guerre avec étoile de Bronze:
Texte de la citation:
« Très bon soldat ayant fait toute la campagne comme pointeur de sa pièce. Tué à son poste de pointeur le 12 janvier 1916 »