Retour sur les cérémonies du 08 mai

Ci dessous vous trouverez un retour sur quelques cérémonies du 08 mai dans les différentes communes où étaient présents nos délégués communaux.

En suivant ce lien vous trouverez le message officiel : Texte offciel

 

A CARNAC

Les membres de L’association Liberty Breizh Mémory et le matériel

un camion d’époque, le GMC 

l’arrivée des drapeaux

et des autorités

le levée des couleurs

face au monument

Le discours par le président de l’UNC, Marc le ROUZIC

Lecture du message officiel par monsieur le maire

l’assistance

l’assistance

Le dépôt de gerbe dont celle du comité par Olivier Bonduelle

La minute de silence et le refrain de la Marseillaise

le salut des drapeaux par les autorités

le salut des drapeaux par les autorités

A CRAC’H

Dans le cimetière

dépôt de gerbe sur la tombe de regroupement

Les participants se rassemblent

 

allocution par monsieur le maire

Texte lu par les enfants de l’école des Deux Rivières de Crac’h et leur directrice madame Sophie Le Port

Devant le monument aux morts

 

Pour BELLE ÎLE,  cérémonie cette année à  BANGOR

La fanfare précède les porte-drapeaux

Le dispositif et madame la maire 

 

A ERDEVEN

lecture du message UNC

lecture du message par monsieur le maire

A PLOËMEL

le dispositif

Monsieur le maire, le CMJ, les drapeaux, le président des médaillés militaires et de l’UNC

A PLOUHARNEL

Le dispositif avec la présence des membres de LBMG (association Liberty Breizh Memory)

La lecture du message officiel par madame la Maire

La relève chez les porte-drapeaux est déjà là

A QUIBERON

une vue du dispositif

 

Message de Monsieur Sébastien LECORNU, ministre des Armées et de Madame Patricia MIRALLES, secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire à l’occasion du 8 mai 2023

8 mai 1945, il y a 78 ans : l’Allemagne nazie capitule devant les Alliés réunis à Berlin. C’est la Victoire.

Ce jour-là, les forces de la liberté triomphent non seulement contre une armée, mais aussi contre une idéologie qui écrasait l’Europe et la liberté de ses peuples. Après six années de guerre, l’écho de l’Armistice se répand partout sur le continent, apportant aux peuples la joie de la Libération, et la fierté d’avoir vaincu.

Après six années de terreur, la lumière se lève enfin sur tout un pays, révélant à la fois l’opprobre de ceux qui ont collaboré, et le courage de ceux qui ont résisté pour permettre la Victoire.

Il y a 80 ans, l’année 1943 fut une année terrible. La répression s’accroît, l’extermination des Juifs d’Europe et des opposants au régime nazi bat son plein. Pourtant, le cours de la guerre change. A l’Est, les armées nazies ont perdu la bataille de Stalingrad. Au sud, les Alliés ont débarqué en Afrique du Nord. Ils le feront bientôt en Italie. La Corse est libérée en septembre. Nos outre-mer se distinguent dans les trois océans et notamment dans les Antilles et en Guyane par la Dissidence opposée à Vichy. La deuxième division blindée du général Leclerc est créée, elle débarquera quelque mois plus tard en Normandie, avant de libérer Paris, puis Strasbourg. Il n’y a plus une parcelle de notre territoire où l’on ne compte de résistants à l’occupant.

Chacun peut ressentir que le destin des armes a basculé. Même si la lutte sera encore longue : « L’épreuve présente n’est pas terminée, mais voici qu’au loin se dessine la fin du pire drame de notre histoire », indique le général de Gaulle aux Français libres et aux Français occupés dans son message du 14 juillet 1943.

La Résistance s’unit partout en France, et, sûre de l’issue finale du combat, s’engage dans l’élaboration de ce qui réunira les Français après la guerre. Les ombres qui pèsent sur le destin de la Nation s’éclaircissent assez pour qu’un dessein pour la France d’après-guerre puisse commencer à être tracé.

Avec la fin du conflit apparaissent de nouveaux défis pour reconstruire l’Europe, pour renouer avec la démocratie et pour soutenir nos soldats qui poursuivent le combat dans une guerre qui n’est pas encore achevée en Asie. Il faudra enfin tirer les conséquences des échecs militaires de 1940 pour renforcer les armées de la France face aux menaces qui la visent. Hier comme aujourd’hui, c’est un combat que nous ne devons pas perdre de vue.

Avec la Victoire, vient aussi le retour des prisonniers, des déportés et la longue attente de ceux qui ne reviendront pas, ayant sacrifié leur vie pour notre liberté. Enfin, il y a tous ceux que plus personne n’attend, car ils ont été déportés par familles entières dans des convois vers l’Est, qu’un holocauste achevait.

Écoutons les survivants et les vétérans qui nous transmettent la mémoire de leurs compagnons, pour que leur témoignage ne disparaisse pas avec eux et qu’il inspire ceux qui s’imaginent leur liberté pour définitivement acquise.

Souvenons-nous enfin du sang versé : il fut le prix de notre liberté. Mourir pour que d’autres puissent vivre libres : c’était le prix exorbitant dont plus de 10 millions de soldats alliés se sont acquittés. Un prix qui, hier comme aujourd’hui, augmente à chaque renoncement, à chaque fois que nous oublions notre passé.

Au bout, le 8 mai 1945 offrit la plus grande gloire du monde aux femmes et aux hommes qui n’avaient pas cédé. La Victoire leur offrit la liberté.

Vive la République.

Vive la France.

 

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