La corvette a été l’objet de plusieurs décorations, visant surtout à récompenser les actions de mars 1943, la croix de la Libération, la croix de guerre 1939-1945 et la médaille de la Résistance. Elle a par ailleurs fait l’objet d’un communiqué de l’amirauté britannique. La corvette « ACONIT » a été restituée à la marine britannique le 30 avril 1947. Aujourd’hui, au sein de la marine nationale, la frégate « ACONIT » est l’héritière des traditions de sa glorieuse aînée et a droit, à ce titre, au port de la fourragère aux couleurs de l’ordre de la Libération.

Maitre chauffeur sur le croiseur-cuirassé « LEON GAMBETTA », MPLF le 27/04/1915, le bateau est torpillé dans la nuit du 27 avril 1915 par  l’U-5 de la marine impériale autrichienne à 14 miles du Cap Santa Maria di Leuca, près de la côte ouest de l’Italie.

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Un seul canot peut être mis à l’eau. Il est prévu pour 58 hommes, mais 108 marins parviennent à y prendre place, et comme le temps est beau, ils font route aussitôt vers la côte italienne.

Il est 2h. Le canot atteindra miraculeusement le village de Santa Maria vers 8h du matin. L’alerte aussitôt donnée, de Tarente et de Brindisi, des torpilleurs se portent sur les lieux du drame.  Le corps retrouvé de François CONQUER est inhumé avec 57 autres marins dans la chapelle « Eroi Francesi » du cimetière de Castrignano del Capo (Italie du Sud-Pouilles). Des 500 hommes qui se trouvaient à l’eau à minuit, ils ne retrouvent que 29 survivants épuisés. On ne retrouve aucun officier. Le capitaine de vaisseau ANDRÉ, commandant le « LEON GABETTA » et l’Amiral SENES sont parmi les 684 morts.Source : 14-18-marine-livredor.wifeo.com

Le croiseur français « LÉON GAMBETTA » participait aux opérations de blocus de la mer Adriatique, fut coulé dans la nuit du 26 au 27 avril 1915 à 20 miles nautiques de Santa Maria di Leuca (Pouilles) par un sous-marin autrichien. Le naufrage fit 681 victimes ; 137 marins furent sauvés. L’Italie ayant déclaré sa neutralité en août 1914, les autorités italiennes durent interner les survivants selon les termes de la convention de La Haye, même si le gouvernement venait de signer en secret le pacte de Londres engageant le pays dans le conflit mondial aux côtés des nations de la Triple Entente. Cet internement s’inscrivait donc dans un délicat contexte diplomatique et militaire.

Quartier maître affecté au bataillon de fusiliers marins,  MPLF le 23/06/1918 à l’hôpital d’évacuation 11b, des suites de blessures reçues dans le secteur 215, de FLeury-sur-Aire (Meuse).  il est  Inhumé à la nécropole nationale de Rembercourt-aux-Pots (Meuse), tombe N°1031. Il est titulaire de la Croix de guerre et de la Médaille militaire; un plaque commémorative se trouve dans le cimetière de Crac’h (Morbihan).

Enseigne de vaisseau du bataillon de fusiliers marins, MPLF le 17/03/1917 à Nieuport en Belgique, des suites de ses blessures.

Xavier d’Aboville – Chevalier de la Légion d’Honneur (05/03/1917) avec la citation :  » Officier des plus distingués, plein d’allant et de bravoure, venu au front sur sa demande. Le 5 mars 1917, voyant un de nos postes avancés battu par les bombes ennemies, s’y est porté spontanément pour diriger la riposte – A été blessé grièvement au cours de l’action ».

École Navale (promotion 1911), nommé enseigne de vaisseau de 1^re classe le 26/04/1916 – Parents demeurant au château de Kerentré à Crach (56), frère de ‘ean Marie Xavier (lieutenant au 5^e R.A.L., tué le 24/10/1914 dans l’Aisne), ancien élève de l’école Sainte-Geneviève à Versailles (78) – Domicilié à Malesherbes (45) – Inscrit sur le mémorial de Ste-Anne-d’Auray : « Enseigne de vaisseau X. d’ABOVILLE, doyenné d’Auray, paroisse de Crach. »

Enseigne de vaisseau, pilote aviateur disparu en mer, chevalier de la Légion d’honneur ; Plaque dans le cimetière de CRAC’H

Matelot canonnier sur le cuirassé « BRETAGNE », MPLF le 03/07/1940 lors du naufrage du navire.

Matelot sur le navire auxiliaire « MARNE II »; MPLF le 17/02/1919 à l’hôpital maritime de Saint Mandrier sur Mer ; inhumé dans la nécropole nationale de Saint Mandirier rang L tombe n° 37.

Maître sur le cargo « LAMORICIERE », MPLF le 09/01/1942 lors du naufrage, du fait d’une tempête, en portant secours au cargo « JUMIEGE » entre Alger et Toulon, avec 272 passagers et 122 membres d’équipage à son bord.

Quartier maître chauffeur embarqué sur le contre torpilleur « AUDACIEUX », MPLF le 23/09/1940, incendié puis échoué entre Ruffisque et Poponguine au Sénégal ans un combat contre l’USS « AUSTRALIA » à Dakar (72 morts). Renfloué le 21 février 1941 puis remorqué à Bizerte, il sera coulé par des bombes alliées lors d’une attaque sur Bizerte le 7 mai 1943.source : www.alabordache.fr

LE GUENEDAL Joseph Marie

Quartier maitre fusilier au bataillon de fusiliers marins, MPLF le 18/04/1918 à l’hôpital temporaire N°1 de Beauvais (Oise).

LE MOING Louis Marie

Second maître électricien embarqué sur le Contre torpilleur le « BISON », MPLF le 05/05/1940,lors du naufrage du navire coulé devant Namsos en mer de Norvège.

Information :

La campagne de Norvège débute le 9 avril 1940, au moment de l’invasion du pays par l’armée allemande, les alliés l’avaient envisagée et un corps expéditionnaire se tient prêt : la « 11^e DCT » appareille de Brest le 12 avril pour se joindre à la « Home Fleet » britannique afin de protéger les navires acheminant les troupes à partir de la baie de Scapa Flow, au nord-est de l’Ecosse. Le contre torpilleur BISON du groupe « Émile BERTIN » était chargé de la protection des convois ; Le 3 mai 1940, il participe à l’évacuation des troupes de NAMSOS. Lors d’un raid impliquant une quarantaine d’avions allemands, le « BISON » est touché par une bombe qui traverse la passerelle et explose dans la soute à munitions. Le « BISON » est coupé sur l’avant de la première cheminée. Il disparaitra rapidement. Sur un équipage de 264 hommes, le bilan est de 139 tués ou disparus , 60 blessés dont 10 grièvement.

LE PENNEC Emile Thurian,  Marie

Quartier maitre chauffeur sur la marine de SAÏGON, MPLF le 30/10/1944 à Nha Trang au Viet Nam, mort par noyade accidentelle.

LE THIES François Marie

Né le 8 juillet 1881 à Crac’h (Morbihan) et y domicilié. Chauffeur, inscrit le 13 février 1905 au quartier d’Auray, n° 6.306 ; classe 1901, n° 2.434 au recrutement de Lorient. ? 35 sur le rôle d’équipage. Gages : 160 + 15 fr. MPLF le 09/06/1918

source: https://greatlakes.bgsu.edu/media/475106

Information

Cargo en acier lancé le 3 août 1908 à Dumbarton (Écosse, Royaume-Uni) sous le nom de Kinmount par le chantier Archibald McMillan & Son Co. Ltd. ; n° de chantier : 424. Initiale-ment commandé par la société d’armement F. W. Wheeler & Co., de Cleveland (Ohio, États-Unis), qui ne put en régler le prix. Alors acquis pour 25.200 $ par société d’armement Montreal Transportation Co., de Montréal (Canada). Immatriculé le 1er septembre 1908 à Glasgow (Écosse, Royaume-Uni) Br 128218 ; signal distinctif : H.N.C.G. Ré-immatriculé en 1912 à Montréal Can 128218. Cédé en Janvier 1917 à la Compagnie générale transatlan-tique ; renommé Finistère. Francisé au Havre le 6 avril 1917, n° 5.120 ; immatriculé au même quartier le 24 avril 1917, f° 531, n° 1.608. Signal distinctif : J.G.M.L.

Armé au cabotage international le 5 avril 1917 au Havre, n° 78 ; désarmé le 7 mai 1918 à Bordeaux, n° 200. Capitaine Fernand BERCEGER, capitaine au cabotage (Brevet supérieur), inscrit au quartier de Saint-Nazaire, n° 372.

Armé au cabotage international le 8 mai 1918 à Bordeaux, n° 266 ; même capitaine. Présumé perdu corps et biens, probablement entre les îles Scilly et les côtes de Cornouailles, après son départ de Cardiff (Pays-de-Galles, Royaume-Uni), le 9 juin 1918, avec un chargement de charbon à destination de Bordeaux. 31 disparus, dont 8 marins de l’État affectés à l’armement défensif du bâtiment. Désarmé administrativement au Havre le 27 juillet 1918, n° 168. Rayé en Douanes le 31 mars 1919.

Décès des 28 marins déclaré constant par un jugement du Tribunal de première instance de Bordeaux en date du 14 avril 1920, transcrit sur le registre des actes de décès de la ville le 26 mai 1920, décision com-portant la mention « Morts pour la France ».

MARION Joseph Marie

Quartier maître sur le croiseur curassié « Amiral CHARNER », MPLF le 08/02/1916 alors que le navire est torpillé  par le sous-marin allemand U-21 près des côtes syriennes. Le bilan du naufrage fait état de 374 morts.

Source : françois.delboca.free.fr

ROUX Paul Jean

Lieutenant pilote, sur Maurice-Farmann de l’escadrille M F 8 à Nîmes, MPLF le 20/06/1916 en combat aérien dans la commune de Souplet. Il es titulaire de la de la croix de chevalier de la Légion d’honneur et de la croix de guerre.

Source https://fr.wikipedia.org/wiki/Farman_MF.11